Vote final du Sheriff d'or 2013

Tu peux déjà essayer de tenter de nous expliquer avec plus d'une d'une formule pourquoi tu sauves Ardalen (Je te rappelle ta remarque : "une approche positive de la maladie". Cela avait suscité quelques interrogations que tu n'avais pas levées...) , qui m'apparait comme le seul anachronisme de ce très beau palmarès : une bande-dessinée à la papa, dont la poésie m'échappe totalement (les baleines dans les arbres... pourquoi pas les oiseaux dans la mer ???), à l'esthétique discutable (les encres autour des cases...) livre bien peu inspiré d'un auteur très recomandable qui a su l'être (inspiré).

Nous tenterons ensuite de défendre Rita mercédès et Marion Fayolle, ce qui sera, j'en conviens, beaucoup plus facile !   

Igor13 a écrit:

On pourrait fixer les 5 une semaine avant histoire de relire les nominés et de débattre sur un champ moins vaste.

Il manque peu d'avis pour finaliser le tableau.

euh, concernant les 5, je peux t'assurer que si Les Incrustacés n'est pas dedans, mais je dirais la même chose pour Marion Fayolle,
on prendra les 6 ou 7 ! je ne suis absolument pas d'accord pour qu'on garde seulement 5 livres, si ça fait sortir des livres qui sont hautement défendus.
En revanche, s'il n'en reste que 3 qui veulent bien être défendus, eh bien, n'en gardons que 3.
Mais cette règle de seulement 5, si elle a été fixée, j'étais absent, et je ne suis pas d'accord.

De plus, on peut relire 10 livres si on les a malheureusement un peu oublié, ou mal lus... ça ne fait pas de mal. De plus, la plupart des 10 finalistes ont été choisis il y a plus de 2 mois maintenant, ce qui laisse du temps, mine de rien.

c'est quoi, l'histoire des cartons rouges ? quel signe mettre à ceux qui ne s'expriment pas ? à ceux qui ne disent que des conneries ?   
Je croyais qu'on était là pour parler des livres, pour s'écouter, pour se convaincre, avoir une discussion fournie, argumentée, pleine de sagesse ? Non pour se catégoriser, et faire des équipes ?
J'ai un peu de mal à suivre le tour farfelu que prend la discussion...  

Igor13 a écrit:

Le top 5 sera fixé quand?

Finalement, on aurra peut être pas besoin de discuter sur Comé Prima (lol je suis diplômate là).

Je ne suis pas sûr que diplômate soit le bon terme ?
tu parles dans le titre ce post d'améliorer le débat : c'est en effet une intention louable, que nous nous sommes efforcés d'appliquer, mois après mois, dans les sujets consacrés aux livres.

eraserhead a écrit:

euh, concernant les 5, je peux t'assurer que si Les Incrustacés n'est pas dedans, mais je dirais la même chose pour Marion Fayolle, on prendra les 6 ou 7 ! je ne suis absolument pas d'accord pour qu'on garde seulement 5 livres, si ça fait sortir des livres qui sont hautement défendus.

je plussoie !

Effectivement, à la lecture des premiers résultats (même provisoire, même incomplet), deux albums semblent se dégager très majoritairement, un troisième pourrait venir bousculer la hiérarchie.

Alors quelles conclusions en tirer ? Comment ignorer deux titres qui sont cités dans 100% des cas ?
Devrons nous nous résoudre à garder uniquement le trio, tenter le tout pour le tout pour ramener vers le haut ceux qui sont déjà décrochés ? Moi aussi, ça m'ennuie de voir Les Incrustaces, Come prima ou la tendresse des pierres en retrait, mais ce fait bien réel (et même provisoire je répète) devra bien être prise en compte à un moment ou un autre s'il venait à se confirmer...
Wait & see.

Can a écrit:

Effectivement, à la lecture des premiers résultats (même provisoire, même incomplet), deux albums semblent se dégager très majoritairement, un troisième pourrait venir bousculer la hiérarchie.

Alors quelles conclusions en tirer ? Comment ignorer deux titres qui sont cités dans 100% des cas ?
Devrons nous nous résoudre à garder uniquement le trio, tenter le tout pour le tout pour ramener vers le haut ceux qui sont déjà décrochés ? Moi aussi, ça m'ennuie de voir Les Incrustaces, Come prima ou la tendresse des pierres en retrait, mais ce fait bien réel (et même provisoire je répète) devra bien être prise en compte à un moment ou un autre si elle venait à se confirmer...
Wait & see.

toujours pour la même raison : il faut peser les pours et contres, et discuter, développer, voir quels sont les enjeux.
sinon, on fait comme d'hab, ou pire : on n'a qu'à désigner le vainqueur là, en comptant, et à quoi servirait cette soirée ?

Attention je n'ai pas dis que c'était plié et qu'on ne pouvait pas discuter mais je crois qu'il faut aussi se fixer quelques limites.

L'an dernier on n'a pas repris Kililana Song et Mars Aller Retour alors que moins d'un demi point les séparaient du trio.

Si tu estimes que les Incrustacés s'il est 6ème doit être conservé, quelqu'un d'autre pourra estimer que le 7ème doit l'être aussi et encore un autre pourra dire que le 8ème ... et moi je peux dire qu'on garde que le duo, car il est majoritaire , bref on risque de perdre notre temps à palabres.

Alors c'est sûr, c'est aussi le but de la soirée, de discuter de tout ça (même si c'est mieux de parler des livres que des règles qu'on change toutes les 5 minutes) et c'est pour ça que l'intérêt de la soirée du vote final ce sont les discussions, sinon en effet à quoi bon, on se fie aux stats et on reste chez nous.

Can a écrit:

Effectivement, à la lecture des premiers résultats (même provisoire, même incomplet), deux albums semblent se dégager très majoritairement, un troisième pourrait venir bousculer la hiérarchie.

Alors quelles conclusions en tirer ? Comment ignorer deux titres qui sont cités dans 100% des cas ?
Devrons nous nous résoudre à garder uniquement le trio, tenter le tout pour le tout pour ramener vers le haut ceux qui sont déjà décrochés ?

Attention, les résultats ne tiennent pas compte du classement. Les albums cités par tous ne sont peut-être pas les premiers choix de tous ! Ceci, nous le verrons le 18, dans les discussions...

Chers amis,
vous me voyez très heureux de l'enthousiasme que suscite l'approche du vote final.
C'est vrai que ça part un peu dans tous les sens et que les propositions de protocole de vote affluent. Il est vrai également que je ne sais plus trop sur quel pied danser devant cette effervescence pour le peu inhabituelle. Mais il faut trancher.
Comme je le disais dans le post initial, ce sera forcément un crève-cœur de devoir éliminer des livres qui comptent. Pourtant, il va falloir s'y résoudre. Les 5 meilleurs choix que beaucoup ont publiés ne figurent pour l'instant qu'à titre indicatif. C'est au cours de la soirée du 18 et après un premier tour de prise de parole qu'il faudra se prononcer de manière définitive sur ces cinq-là. Car, après mûre réflexion, je crois que l'idée de Fafab reste la meilleure. Pourquoi 5 et pas 3 ni 7 ? Le niveau moyen étant très relevé, 3 serait réducteur. 7, on y passerait la nuit, et de toute façon les livres classés 6 et 7 auraient beaucoup de mal à décrocher la timbale et même à passer les tours suivants.
Eraserhead a raison d'insister sur la nécessité de relecture. Je constate que peu de demande d'emprunt ont été formulées ces jours-ci. Est-ce à dire que les jurés disposent des titres dans leur bibliothèque ? Ne vous plantez pas ! Il y a des livres qui supportent mal la relecture et pour lesquels on garde une impression un peu romantique. Il y a des livres qui ne se donnent pas tout de suite, qui sont très référencés et qui nécessitent un peu de recherche et de travail personnel pour les comprendre à leur juste valeur (il aurait été intéressant de voir tous les membres du jury à la rencontre avec Rita Mercedes, par exemple). Ne vous plantez pas !
Pour le moment, les choix émis s'avèrent très intéressants, je dis bien très intéressants. Le consensuel de qualité est au rendez-vous (L'entrevue, L'Empire), le plus pointu, à part L'amour infini, a du mal à émerger (La tendresse, Les incrustacés). À titre personnel, je ne pense pas défendre le livre de Fayolle qui pourtant, comme le souligne Superphane, est un des mieux écrits du lot. Je n'ai pas ressenti d'alchimie entre le texte et le dessin. La complémentarité me semble absente, la représentation ne surpasse pas l'énonciation, la fusion n'a pas lieu. Et pourtant j'ai aimé lire ce livre qui, à mes yeux, n'est pas à proprement parler une bande dessinée.
Ne nous écharpons pas. Écoutons-nous les uns les autres, si tant est que nous ayons des arguments à faire valoir. Continuons à discuter. Éclairons-nous.

fred a écrit:

le plus pointu, à part L'amour infini, a du mal à émerger (La tendresse, Les incrustacés).

Je ne classerais pas L'amour infini dans "le plus pointu".
c'est poétique, et alors. ça reste somme toute assez classique (on peut retrouver plusieurs récits courts, publiés souvent dans les revues des années 80 qui visaient à cette dimension poétique et épurée, sous la plume de Mattotti par exemple).
[ça n'enlève rien au livre, hein !]

Je ne voudrais pas qu'on se gargarise le soir du 18 avec ce livre et qu'il serve de caution "pointue" : il ne l'est pas, et c'est un peu ce qui m'inquiète dans nos choix cette année : on assiste à un 'recentrage' autour effectivement de fictions plus classiques dans leur forme. Il est fort dommage que l'originalité, que les prises de risques narratives, graphiques, soient si peu valorisées.

Pour ma part, je ne simplifierai pas le débat autour d'une opposition entre les "pointus" contre les "classiques".
Je vois plutôt d'un côté des livres "à texte" à forte dimension littéraire et d'un autre, des livres "à Bulles" au service de la fiction.
Par exemple, L'empire de l'atome que je rangerai pourtant plus dans la seconde catégorie est à mon sens beaucoup plus pointu que "l'amour infini", sur l'aspect fantaisiste, dans l'approche narrative et son originalité, ainsi que dans la maîtrise des références.
Il est complétement permis d'aimer les deux styles et de ne pas choisir son camp, d'autant plus que les 6 titres en question, sont merveilleusement dessinée. Pas facile et donc nécessaire de relire.

Can a écrit:

Je vois plutôt d'un côté des livres "à texte" à forte dimension littéraire et d'un autre, des livres "à Bulles" au service de la fiction.

Justement, l'erreur serait d'opposer les deux. Une bande dessinée réussie, c'est l'assemblage parfait, quand le texte prolonge l'image, et vice versa.

eraserhead a écrit:

J'ai un peu de mal à suivre le tour farfelu que prend la discussion...

mais chuuuuuuuuuuuuuuut   ! il y a une discussion !!!

bon, je ne comprends plus vraiment comment on va procéder mais c'est pas grave, je suivrai !  

fred a écrit:

Le consensuel de qualité est au rendez-vous (L'entrevue, L'Empire), le plus pointu, à part L'amour infini, a du mal à émerger (La tendresse, Les incrustacés).

Le consensuel de Qualité, ça donne un petit côté péjoratif qui me gêne. L'Entrevue est une Bd très très pointu. Je viens de la relire , et comme dit Can "WAAOOOUUUUH", c'est vraiment impressionnant.

Certain lui reproche son scénario, alors je vous conseille de replonger dedans. Manuel jongle avec différents axes narratifs: La science fiction dans son aspect traditionnel de la rencontre du troisième type(quoiqu'il arrive à ne rien montrer ce qui donne au lecteur un bel espace de liberté et d'imagination assez rare dans le genre SF- et une Sf "d'anticipation" qui questionne le présent( la fin des accidents de voiture, les tableaux de la chambre qui changent d'un claquement de doigt, les messages téléphoniques et les infos en dialogue .../ des situations très concrètes (accident de voiture, visite d'un appartement, agression, rapport de police …) /une conscience politique et historique (autour de la ville, de la sécurité, des travers de l'Italie, des événements révolutionnaires ?/ un questionnement permanent, ambitieux, original, intellectuel, éthique autour de l'amour, de la sexualité, du couple, du désir, de l'amitié, de la trahison, du temps qui passe, de la nostalgie, de la psychologie, les rapports humain… Et tout cela, il l'entrelace en permanence, avec une telle légèreté, avec une très grande élégance.
Quand on voit toutes les pistes qu'il explore ou qu'il évoque, on ne peut d'être admiratif d'une narration aussi fluide. Je ne suis pas un spécialiste de littérature, mais je trouve que l'écriture n'a rien à envier en terme de qualité et d'ambition avec celle de Rita ou de Marion.

Mais là, ou je trouve que Manuel "surclasse" tous ces petits camarades, c'est la façon dont son dessin participe au récit, il ENLACE  dessin et écriture en permanence, les deux se renforçant constamment dans un écho jamais cacophonique. La partition a des allures de chef d'oeuvre.
Mais je reviendrai vous parler plus en détail du travail graphique de Manuel. Il y a tellement à dire ( un petit exemple par rapport à la SF, il provoque la curiosité , l'interrogation uniquement avec des "lumières dans le ciel", sur des arbres, sur une pelouse)

D'ailleurs vous avez remarqué comment son dessin poétise la nature(arbres, ruisseaux, chevaux, oiseaux …), poétise la ville, les routes. Les références à l'architecture sont nombreuses, (Hommage à son père, le livre est dédié à ses parents … là encore Manuel est extrêmement original, pour parler de lui, il se projette dans le futur, il endosse le rôle du "père", de l'âge de raison …)
il nous montre l'ancien et le moderne. Il interroge la notion de modernité, des "valeurs traditionnelles". Le télescopage des deux est aussi un axe fort du livre.

Pour l'élection du shérif du mois , j'avais mis 20 à l'Entrevue. Certains avaient souri (peut-être certains souriront encore) Aujourd'hui, je regrette de ne pas pouvoir lui mettre d'avantage tant l'émotion, après une telle lecture, est immense.
La bd est impressionnante de beauté et d'intelligence.
Je ne la trouve aucunement classique, mais plutôt pleine d'idées, novatrice, original dans sa narration et son graphisme.
Si comme le dit FRED : "Une bande dessinée réussie, c'est l'assemblage parfait, quand le texte prolonge l'image, et vice versa.
Alors sans aucun doute L'ENTREVUE EST UNE BANDE DESSINEE REUSSIE.

UNE SACREE REUSSITE.

fred a écrit:

A titre personnel, je ne pense pas défendre le livre de Fayolle qui pourtant, comme le souligne Superphane, est un des mieux écrits du lot. Je n'ai pas ressenti d'alchimie entre le texte et le dessin. La complémentarité me semble absente, la représentation ne surpasse pas l'énonciation, la fusion n'a pas lieu. Et pourtant j'ai aimé lire ce livre qui, à mes yeux, n'est pas à proprement parler une bande dessinée.

C'est marrant, je pourrai faire exactement le même commentaire … en remplaçant seulement Marion par RITA et Superphane par Eraserhead !!!

fred a écrit:

Ne nous écharpons pas. Écoutons-nous les uns les autres, si tant est que nous ayons des arguments à faire valoir. Continuons à discuter. Éclairons-nous.

[/quote]

Je ne sais pas si je parvient à éclairer mes camarades ? (l'espoir fait vivre   ) mais pour moi, essayer d'expliquer mon ressentie, mes émotions, ma compréhension du livre de Manuel, ça m'éclaire.
Vive le forum.

Exact.
Écrire permet de mettre à plat sa pensée et de structurer son ressenti. Faire cet effort permet de mieux comprendre les livres.
Tu défends très bien L'entrevue ! Feras-tu l'effort de relire Les incrustacés ? Peut-être mérite-t-il une seconde chance, même si je sais que tu étais présent à la rencontre avec Rita et que tu es plus sensible à l'humanité de Fior qu'au surréalisme de Mercedes. Mais justement, ne faut-il pas outrepasser son goût personnel et ses sentiments et tenter d'avoir une vision objective des livres par rapport à ce que l'auteur cherche à développer, démontrer ? Certes, Manuele y réussit, j'en conviens et je te rejoins. Rita également…

Je viens de relire l'entrevue.
J'avais mis un très bonne note au livre que je vais revoir... à la baisse.
Manuele Fior est un très bon auteur de bande-dessinée, qui a beaucoup de talent, je suis bien d'accord.
Je ne suis pas toujours en phase avec les visages des personnages : Dora ressemble quelque peu à un tapir sur la couverture (Quel affreux nez !!!).

Le livre comporte cependant une scène magnifique : la scène d'amour "dans le noir" avec une dernière vignette où Dora apparait nue, et sa correspondance dans les dernières pages. C'est une sublime trouvaille. Les scènes de couples sont généralement très belles, d'ailleurs.

Après, je ne comprends pas bien le fond de l'affaire. Un questionnement sur le couple et la sexualité ? Mais pour dire quoi ??? Qu'il est difficile de décrire le sentiment amoureux, que l'idée de couple est multiple ou dépassé, à réinventer ? Soit. Que la modernitè fait nous fait parfois perdre l'essentiel ? Tout comme Eraserhead, je ne saisis pas vraiment l'utilité de l'agression dans cette histoire. Se centrer sur les rapports de couple aurait été bien suffisant d'autant que Valter offre un contrepoids suffisant à Raniero...

Une autre chose qui me déplait - c'était aussi le cas avec les derniers jours d'un immortel - c'est le côté "science-fiction" sérieuse. Je sais que c'est un argument maladroit mais je peine vraiment à accepter le genre... La grande convention avec la prêtresse de 130 ans, les robes et les coiffes improbables, j'ai du mal. On ne peut pas se refaire.

Je te trouve donc, cher Tue-Loup un peu excessif avec ce livre qui poétise certes pas mal de choses (hirondelles, sapins), en recherchant davantage l'effet esthétique que l'effet de sens (faire du beau avec des endroits qui semble deshumanisés - zones industrielles, autoroutes - me semble très hasardeux, non ?).

Voilà pour clore mon petit bilan plein de mauvaise foi de ce très bon livre.

coucou

Pour Superphanne: pourquoi tu sauves Ardalen (Je te rappelle ta remarque : "une approche positive de la maladie". Cela avait suscité quelques interrogations que tu n'avais pas levées...)

Je ne sauve pas Ardalèn. Le petit vieux (Fidel) qui a perdu la boule (Alzheimer). Il est tout seul bloqué dans sa maladie.
Sabela vient partager des moments avec lui et essaye de rentrer dans son univers. Elle est peut être la seule à faire cet effort.
Combien de fois, nous avons vu des personnes parler a des petits vieux comme à des enfants que l'on grondent. Ben oui il raconte n'importe quoi (enfin ils parlent de leurs univers, pas le même que les adultes responsables).

Pour eraserhead:
-  je veux bien te faire plaisir et en prendre 7 ou 8 mais le débat est clos par Fred (merci le trancheur);
- en effet je suis en retard sur mes relectures, méaculpa je culpabilise et du coup je suis prêt à lâcher vis à vis de tes arguments;
- le côté farfelu du carton rouge, c'est histoire de dédramatiser. Tu mets ce que tu veux derrière.... Mais tu n'hesites pas a te soulager avec;
- je le redis j'adore les réponses de Fred.

Feras-tu l'effort de relire Les incrustacés ? Oui, et sans à priori. Mais si avant la dernière planche, je ne prends plus de plaisir à me gargariser  avec le risque narratif et graphique. Que j'ai un effort à faire pour tourner les pages. Je préfère défendre Ardalèn. Je fais le choix d'accepter d'être gouverné par l'émotion de temps en temps. Et surtout de laisser mes émotions s'exprimer devant une BD (je les bloquent assez dans d'autre cas). J'accepte aussi les critères objectifs mais j'ai envie de prendre en compte mes émotions aussi.

Bon, je dois relire ce que j'ai à la maison pour parler de notre shériff.

Faudrait arrêter de croire que l'on n'est pas sensible parce que Fidel et Sabela nous laisse de marbre, ou qu'on n'a aucune émotion à la lecture de Rita Mercédès... J'adore " laisser s'exprimer mes émotions", aussi.
Et j'adore le nouveau surnom de Fred : le trancheur.  

Sinon, je vuos encourage à trouver d'autres onomatopées pour qualifier les livres.
En voici une liste !
A quel livre se rapportent-elles ???
Hummmmm
Rrrrrrrrr... psh
Yeah !
Miam miam
Ouaip...
Youpi !
Wizz
Glou glou glou
Smack
Youhou !
Chlac !

Ploufff....

Je ne crois rien du tout sur ta sensibilité ou celle des autres.

Etre de marbre, c'est une certaine forme de sensibilté finalement. De temps en temps ma sensibilité "marbite" ne laisse pas de marbre. Hummmmm

Tue-Loup a écrit:

C'est marrant, je pourrai faire exactement le même commentaire … en remplaçant seulement Marion par RITA et Superphane par Eraserhead !!!

sauf que juste si tu fais ça il va falloir t'accrocher aux branches pour m'expliquer que ça n'est pas de la bd   

Je viens de lire leq commentaires sur les inscrustacés.
Franchement, il n'y a pas de consensus. Si il faut relire trois foiq la bd et rencontrer Rita pour le défendre.
Il y a un sentiment de lassitude qui ressort pour plusieurs personnes à la première lecture. C est un fait.
Moi cela me donne paq envie dz le défendre.

Il est conseillé de relire les albums... (même si les commentaires sont sans doute intéressants).
Il ne s'agit pas de le défendre, mais de pouvoir accepter, ou discuter, des arguments que d'autres apporteraient peut-être en faveur du livre, si jamais quelqu'un s'y risque ?

PS : justement s'il n'y a pas de consensus
un consensus c'est mou, comme un shamallow. (oui, c'est confortable !)

Igor,
parfois y faut faire des efforts...

Je tente le jeu de Superphane :

Hummmmm = La tendresse
Rrrrrrrrr... psh = L'entrevue
Yeah ! = Le décalage
Miam miam = Les incrustacés
Ouaip... = Ardalen
Youpi ! = L'amour infini
Wizz = Souvenirs de l'Empire
Glou glou glou = Sailor Twain
Smack = Come Prima
Youhou ! = Les voleurs de Carthage
Chlac ! = Paco

Sinon, pour lui répondre à propos de L'entrevue :
Le nez de Dora, sa supposée laideur = argument irrecevable.
Le fond de l'affaire : l'épilogue vient éclairer la démonstration ; l'humanité, grâce à la présence extra-terrestre va connaître une profonde mutation. La possibilité télépathique induira une connaissance immédiate et totale de l'autre. Fini donc le jeu de la séduction, abrogés les faux-semblants, le mensonge. Les personnages sentent le vent tourner et tentent de se prémunir de l'inénulactable en fuyant ou en se recroquevillant. La question que pose Fior, c'est celle de l'utilité de l'art quand on peut tout savoir en un seul regard…