Vote d'octobre 2015

une excellente sélection ! Agréablement surpris par Le Sentier Des Reines, je ne suis pas encore revenu d'Arsene Schrauwen.

Moi j'en suis revenu assez facilement.

Du bleu, du blanc, du rouge..., on n'a même pas fait exprès.

Je ne sais pas s'il va être facile d'en revenir, le plus dur étant surement d'y aller !

Il y a des pauses dans Arsène Schrauwen. De quoi revenir du coup!

Revient Daho, j'ai les mêmes à la maison! Et en plus tu sais quoi? c'était vraiment super de manger des pâtes avec toi! Trop hype!

Lors de ma lecture dominicale, j'ai vu "la reine blonde" roder. Heureusement, sur le sentier des reines : la reine mère nous ballade allégrement.

Kodja est un vrai casse-tête. Et puis le roi il change toujours de tête! EraserHead c'est pas toi qui a choisi cette BD?

Je vote pour Arsene :
un beau récit d'aventure onirique, genre à l'origine de la bande dessinée, que Schrauwen travaille avec déférence, et avec originalité.

Le mois précédent, il m'a paru évident de voter pour Le Piano, très au dessus des autres m'a-t-il semblé. Je n'aime pas le Piano, on y reviendra sûrement. Il me semble évident ce mois-ci que Arsene est au dessus des autres.
(un peu plus talonné par Le Sentier Des Reines quand même)

Je vote également pour Arsène Schrauwen.
Je vus engage à lire l'entretien donné par Scrauwen à du9 (lien dans le sujet), passionnant !
Kodhja est un "livre jeunesse" difficile, plutôt pour jeunes lecteurs aguerris.
Le sentier des Reines confirme le talent de Pastor.

Il me semble aussi que par ses qualités le Schrauwen paraît au dessus pourtant si on décortique un peu, je le trouve inférieur au niveau graphique par rapport à Alfred (et même à Kodhja), je trouve aussi que le texte de Scotto lui est souvent supérieur, quand à Pastor, il est bien plus intéressant pour développer des personnages et finalement nous raconter une histoire digeste.
Alors comme Joco, j'ai du louper un truc, je trouve d'ailleurs plein de défauts au livre de Schrauwen, de la qualité du livre (oui oui il faut le dire, c'est pénible le papier cigarette) jusqu'au non sens de nombreuses situations et je passe sur les scènes répétées qui n'apportent que redondance au propos et me font dire qu'au bout du compte, et malgré les ambitions et l'audace, ce livre n'est pas si au dessus que ça des autres. Le piano excellait par sa justesse et sa perfection, pas le Arsène Schrauwen.

Alors, je voterai sûrement pour "L'homme qui chante" livre oh combien réussi et passionnant sur la création musicale, Alfred et Chauvel ont réusssi à me passionner à Daho et son merveilleux album, rien que pour ça chapeau, le livre est réussi.
Le sentier est un livre avec très peu de défauts, il mérite aussi même si sa teneur plus classique le rends plus convenu que ses adversaires du mois. Kodhja et ses belles planches m'ont un peu moins marqué, manque un peu de densité et une fin un peu trop prévisible et expédiée.

le non sens est un art.

je copie, je colle, je copie, je colle, au moins pendant ce temps-là je ne fais pas de conneries :

Le sentier des Reines m'a énormément déçue. J'attendais beaucoup plus d'Anthony Pastor, qui semble s'être perdu dans une congère trop grande pour lui. Dommage.

Kohdja est élégant, bel objet, belle histoire, mais qui au final ne laissera pas grande trace dans ma mémoire de lectrice

Daho a le mérite de brosser un portait sensible d'un auteur aussi discret que talentueux. C'est la peinture en creux de l'homme qui m'a plu, mais on peut aussi y trouver une description encyclopédique du processus de création d'un album pop, ou s'étonner de la longueur de l'accouchement d'un projet artistique, tant les intervenants sont multiples. De plus, c'est un bel outil de promotion car moi qui ne suis pas plus fan de Daho que ça, j'ai vraiment eu envie d'écouter cet album une fois la lecture finie. Une deuxième place ce mois ci

Arsène Schrauwen j'y suis allée sans peur et me suis régalée de bout en bout !

Je ne peux pas voter pour Daho. J'ai fait un effort énorme à partir de la page 20 pour finir la BD.

Je suis attiré par la qualité graphique de Kodhja, par le jeu narratif et graphique de Arsène et part la qualité du travail de restitution et scénaristique de Pastor.

Avec un pincement au cœur, j'élimine Kodhja.

La relecture d'Arsène me semble plus intéressante en découvertes que l'œuvre de Pastor.

Vote: Arsène.

Je choisis "Arsène", of course, pour la richesse de son graphisme et de ses inventivités dont je n'ai pas encore fait le tour au bout de 2 lectures.

"Le sentier des reines", "Daho" et "Kodhja" auront vraiment été de bonnes lectures, chacune dans sa voie propre :
- le premier est le plus complet à mes yeux, accessible à tous, tout en étant très exigeant sur la précision des traits et la finesse des personnages
- "Daho" a une dimension documentaire axée sur le processus de création, qui peut rebuter un certain nombre de lecteurs venus chercher des détails intimes sur un chanteur assez mystérieux
- "Kodhja" est une parenthèse symbolique et poétique, avec un dessin, une mise en page et un format très agréable.

Deux remarques avant d'exprimer mon vote (celui ci sera plus facile que celui de demain !).
Premièrement, lire, réfléchir et argumenter sur 4 livres en 15 jours, c'est trop pour moi. J'espère que nous trouverons une autre solution l'année prochaine.
Conséquence direct de la première remarque ou pas, les débats et échanges sur les livres de ce mois sont bien pauvres au regard de la sélection et notamment sur le futur shérif du mois qui n'a pas déclenché grand chose ! J'ai bien essayé de provoquer... les débats sans succès, hélas !


Schrauwen par Schrauwen, très peu pour moi. J'ai raté l'entrée, la sortie et le voyage. Une autre fois peut être mais je n'y crois plus.

Khodja, livre jeunesse, mais pour quoi, pour qui ? Je ne sais plus...

Les reines des neiges font de belles rencontres mais ne s'épanouissent pas complètement et c'est bien dommage.

Puisqu'il faut en choisir un, ce sera le dernier, je vote donc pour le pseudo Daho qui ne parle pas de lui mais de la création. Pas sans défaut mais avec un dessin de maestro (et je découvre ce fameux album en écrivant et c'est pas mal, pas mal du tout....).

Une belle sélection pour moi avec de beaux livres pleins de défauts mais qu'on aime quand même, sauf Schrauwen !

Kodhja avec le nombre de pages de Schrauwen.

Joco a écrit:

Deux remarques avant d'exprimer mon vote (celui ci sera plus facile que celui de demain !).
Premièrement, lire, réfléchir et argumenter sur 4 livres en 15 jours, c'est trop pour moi. J'espère que nous trouverons une autre solution l'année prochaine.
Conséquence direct de la première remarque ou pas, les débats et échanges sur les livres de ce mois sont bien pauvres au regard de la sélection et notamment sur le futur shérif du mois qui n'a pas déclenché grand chose ! J'ai bien essayé de provoquer... les débats sans succès, hélas !

Assez d'accord avec cela même si en tant que comité, nous avions eut l'occasion de les lire depuis fin Octobre.
La prochaine sélection à définir mercredi sera encore plus difficile à mettre en avant, la fin d'année est très chargée, il faudra en effet se demander si ce dernier vote est bien utile (je commence à comprendre pourquoi les sorties de Novembre ne sont jamais primées).

Arsène Schrauwen répond haut la main à tous les espoirs qu'on peut nourrir en décapotant un beau gros livre et en se demandant par quel moyen on va pouvoir être surpris. Il propose un espace de liberté qui, par la magie de l'art, devient un instant de vérité qui peut emmener loin le lecteur. Cette idée s'exprime par le ton, l'angle de vue, la précision - même dans la gestion de l'absurde, qui, associés les uns aux autres, permettent à une oeuvre d'atteindre la cohérence. Cohérence est presque synonyme de perfection.

Mon cher Fred, je salue l'effort que tu fais en nous détaillant les raisons de ton vote pour ce livre. D'autant plus qu'aucun de ces soutiens n'a jugé utile de le faire pensant que c'était une évidence. C'est dommage et presque méprisant.
Malheureusement, ton expression est aussi incompréhensible pour moi que l'a été le livre. Ceci expliquant peut être cela......

Arsène sera mon choix sans doute aucun.

C'est un livre exigeant et intelligent. J'y retrouve les qualités qui m'avaient fait aimé Gris dans une version "aboutie" si j'ose dire. Ce remake de Tintin au Congo est vraiment surprenant, il demande du temps pour être digéré, temps que certains n'auront peut-être eu : je ne suis même pas certain d'y être totalement parvenu pour le moment.
Un livre où le déséquilibre, l'absurde, les ambiances décalées, les changements de rythmes "violents" sont autant de qualités.

Je veux souligner le fait que la grande originalité du livre tient du fait d'une rigueur extrême dans la gestion de l'absurde. Ce qui est différent est difficile à maîtriser et part souvent dans tous les sens. Là ce n'est pas le cas. Toutes les pages sont tirées au cordeau et participent à rendre le livre fluide et évident.

Joco a écrit:

D'autant plus qu'aucun de ces soutiens

tu veux parler de ceux qui sont censés soutenir le livre Joco ? Mais tous ceux qui s'en sentent peuvent le faire, pour l'instant il obtient 9 votes. Ne vois pas dans mon silence du mépris mais plutôt le fait que je suis débordé. La période est, comme tu l'as dit, compliquée, et ce sera aussi le cas pour la prochaine sélection.
Cela dit, je n'ai pas non plus, en vous lisant, trouvé beaucoup d'arguments contre le livre, alors que la chronique de feufollet regorgeait d'exlications très justes et fines pointant les intérêts de ce livre. En face, j'ai surtout lu "ça ne me plait pas", "je n'y vois aucun intérêt", etc...
Fred reprend le fait que le récit de Schrauwen, sous une apparence parfois désinvolte, est sévèrement construit et calculé pour déstabiliser le lecteur, l'entraîner sur des chemins pourtant battus (en terme de références) tout en apportant une belle relecture de ces références et en les faisant résonner avec les obsessions de l'auteur.
on peut, oui, opposer à ça de l'incompréhension...

fred a écrit:

Je veux souligner le fait que la grande originalité du livre tient du fait d'une rigueur extrême dans la gestion de l'absurde. Ce qui est différent est difficile à maîtriser et part souvent dans tous les sens. Là ce n'est pas le cas. Toutes les pages sont tirées au cordeau et participent à rendre le livre fluide et évident.

Merci, je comprend mieux !

Et oui, ils sont 9 et très peu pour dire vraiment pourquoi, même si nous ne savons pas vraiment non plus pourquoi pas, ce qui est quand même moins gênant.

Ce sera Arsène Schrauwen pour cette technique foisonnante et pour cette histoire à la foie étrange et absurde,
un livre que je relirai avec grande plaisir pour me replonger dans cet univers.

Kodhja ne démérite pas, c'est un excellent et très beau livre.

Arsène Schrauwen pour moi aussi,
un très beau récit, décalé et original, sur le rêve, l'aventure, les colonies et j'en passe

Daho ne m'a pas convaincu (à part le dessin), un documentaire promotionnel sur le dernier disque de Daho, sans recul ni originalité.
Kodhja est plutôt bien, mais pas assez abouti à mon sens, avec une typo catastrophique...
Le sentier des reines est prenant, avec un dessin très beau, mais il manque un petit quelque chose pour faire vraiment mouche.
Concernant surtout le poilu récalcitrant

Non, pas Arsène, pas possible, je l'ai trop subi... Mon choix se porte vers Kodhja : après trois lectures j'y trouve toujours quelque chose d'intéressant. De Daho, je retiens le graphisme fantastique (mais pas grand chose d'autre). Quant au Sentier des reines, c'est une belle lecture que j'aurais aimé mettre en avant un autre mois.