Sheriff d'or 2014 :vote final

Ok, je vote alors pour Philoctète

Et comme "Philoctète" = 10 lettres, je relance un D10 + mon nombre de messages / 10 + mon score de juré (stagiaire) soit niveau 4,
on obtient : 8 (résultat du D10) + 21 (210/10) + 4 (niveau stagiare) = 33

Et on a bien 33 = 3/3 = 1
1 (premier) = Philoctète
Philoctète = Sheriff 2014.

Voila, pourquoi se prendre la tête après tout, il suffisait de demander!

Hey, merci j'ai un grand sourire en lisant les deux derniers messages.

Au fait, comment on s'organise pour la soirée de samedi soir. Ce serait cool que les passants s'interrogent sur notre présence dans le magasin. Il faut un peu de buzz pour Esprit bd 3.0.

On peut se mettre d'accord sur les victuailles. (Boisson alcoolisée, boisson non alcoolisé, entrée, plat, dessert, apéro) on peut s'inscrire sur un ou plusieurs points. Je peux préparer un doodle si je me souviens des membres du jury lol (ce n'est pas gagné de faire la liste exhaustive sans me tromper)

Je viens de relire nos commentaires sur Lune l'envers. J'espère que vous l'on va discuter sur cette œuvre. J'ai besoin du jury pour choisir.

Sinon c'est quoi votre classement (haaaaaaaaaaaaaaa je me suis mal exprimé )?

Cette année , j'ai lu avec agacement I fucking love Paris et Suzy Wong.
Plusieurs albums m'ont semblé terriblement maladroits et insipides : le chant du cygne, Quatre couleurs, tabula rasa, Bouche d'ombre, Rouge Karma, adam Clarks.
J'ai trouvé de toutes petites qualités 3 livres : le petit loup rouge, un océan d'amour (j'ai bien cherché !), L'effet Durian.
J'ai trouvé corrects Le muret, Le captivé, Le teckel, Prévert, Munch, Coeur glacé, le fils du Yéti, Vacuum
J'ai vu un peu plus d'intérêt à la lecture de Vertiges de Quito, Match, la vision de Bacchus, Retour au kosovo, l'insurrection, la technique du périnée
J'ai aimé raisonnablement Pelote, Une affaire de caractères, Barthélémy, Carnation, White Cube, Panthere, Le chevalier d'Eon
J'ai apprécié davantage Le sens, Philoctète, Ulysse, Love in vain et Orientalisme et Lune l'envers.

Je n'ai pu, pour la première fois, achever la lecture d'un livre (ce n'est pas signe de sa mauvaise qualité, quoiqu'en dise Igor !!!) : Beta

Je garde comme souvenir de lecture de l'année 2015, la découverte des albums de Blueberry que je n'avais jamais lus mais aussi l'album de Riad Sattouf et la boîte incroyable de Chris Ware. La sympathique opération SBAM ne nous aura pas placé de chefs-d'oeuvre entre les mains !

Merci Superphanne. A qui maintenant?

Je ne ferai pas de classement, l'idée m'agace un peu et me paraît problématique par rapport à l'exercice que nous avons à produire.
Parmi les sélectionnés, Lune L'Envers et Vois comme ton ombre sont de bons livres ; White Cube et Ulysse aussi, dans une moindre mesure. Les autres ont été des lectures agréables, apportant leur lot d'émotions (Carnation, Panthère, Love in Vain) ou d'agacement (Coeur Glacé). L'ensemble est de bonne tenue, mais je n'ai pas de shériff. Pas de coup de coeur.

J'ai oublié le Gipi... mais je ne m'en souviens guère... Faut que je le relise d'ici samedi...

Je n'ai pas de coup de coeur non plus. Ceci m'engagera sans doute à écouter davantage les autres !

Il ne s'agit pas d'un classement mais plutôt de faire un inventaire des lectures de cette année.

Dans nos livres en sélection, il y d'abord les grosses déceptions, voir un sentiment d'imposture pour 3 d'entre eux








Après, certaines Bds dignes (des belles et enrichissantes lectures) mais qui ne pouvaient pas se retrouver en shérif du mois












on arrive aux choses sérieuses, les BDs fortes, des lectures qui marquent longtemps après  ... celles qui dans un autre mois auraient pu être en finale, celles qui n'ont pas su séduire suffisamment mes camarades mais sans regret car il reste des belles découvertes !











Dans les DIX finalistes, 3 livres donnent un sentiment "d'imposture", ou plus précisément de ne pas être à leur place comme représentants les grandes Bds de cette année. Au bénéfice de mois faible ou d'un jury d'été qui ronronne  ...













Dans un jury idéal, je pense qu'avec ces trois remplaçant, on avait une sélection de haut niveau ...







mais ils n'auraient certainement pas pu prétendre à un grand rôle dans la lutte finale !





Il nous reste deux outsider, des livres qui divisent ... en tout cas qui ne laissent pas indifférent. De belles discutions en perspective.











3 STARS de la BD, déjà grandement reconnues ... alors faut-il les soutenir ?
Si leurs BDS sont les "meilleures" de 2014, pourquoi pas ?
je sens que l'on ne pourra pas faire l'économie du débat ... en tout cas, 3 livres absolument magnifiques, tout sauf du "consensus", des GRANDES BDs , tout simplement.













Pour finir, mes deux "coup de coeur" de l'année. Samedi j'essaierai de convaincre mes camarades avec le plus de conviction possible, en étant, je l'espère, respectueux de la parole des autres. Je suis intimement convaincu que l'un ou l'autre serait un REMARQUABLE ambassadeur de notre SHERIFF D'OR.
Deux livres rares, loin des sentiers battus,  pleins de passion et qui portent en eux une véritable croyance dans le pouvoir enchanteur de la BD.

Effectivement, les deux livres que tu cites ont une dimension de rassemblement dans la mesure où ils n'ont pas laissé grand monde indifférent et se placent bien au-dessus du "consensus mou" tel que le définit Eraserhead. Je crois aussi que l'époque est au rassemblement...
Cependant, cher Tue-Loup, je te trouve très injuste avec La Vision de Bacchus, livre brillant, et Coeur Glacé, qui gagne infiniment à être relu : c'est une vraie bande dessinée, dans sa mise en page et l'illustration de l'ambivalence des sentiments, grâce à la confrontation formelle de deux styles.

Je ne voulais pas aborder le sujet par écrit sur le forum par peur des malentendus mais je me sent obliger de donner mon avis.
Je trouve votre conception de consensus très étriquée dans le cliché du "consensus mou" qui est une notion très péjorative et très négative. Pour moi, le consensus, ce n'est pas ça du tout. Au contraire, je le définirai plutôt comme la recherche d'une intelligence collective la plus grande possible. Mais ce n'est que ma conception, que je partage avec d'autres quotidiennement et sur des questions très complexes, mais pas ici. Dommage !

J'ajouterais juste que le consensus est le seul vrai moyen d'expression de la démocratie. Ce n'est pas le vote, comme on nous le fait souvent croire. Le vote n'est que l'expression d'une majorité qui, dès qu'elle aura le pouvoir, se précipitera pour écraser la minorité. C'est pour ça qu'il y a autant d'amertume chez certains d'entre nous à l’issue des votes mensuels. On est bien loin du consensus !

Bravo Manu, joli patchwork et finalement jolie conclusion dont je partage les forces en présences, avec d'un côté Gipi et Blutch, pardon "Vois comme ton ombre s'allonge" et Lune l'envers qui sont deux livres quasi parfaits en tous points de vue, écrit par deux auteurs hors norme qui tirent la bande dessinée vers le haut, deux œuvres extrêmement brillantes que j'ai relus ces derniers jours et dans lesquels j'ai replongé en prenant encore plus de plaisir qu'à la première lecture, tant la profondeur des sujets abordés est grande. Pis d'un autre, comme toi, j'ai deux titres qui m'ont déchiré, Cœur Glacé et Carnation , deux livres fragiles et sensibles, deux livres importants aussi dont personne d'autre ne parlera sans doute ailleurs.

Il faudra se demander si quelque part ce n'est pas de notre devoir, du moins celui du prix décerné, que de les honorer (ça marche aussi pour Ulysse) ou alors faudra il faire abstraction de tout ça et reconnaître juste le talent à l'état pur.

En tous cas, plus on avance et plus les choses murissent dans ma tête (les relectures aidant) et ce soir, je pense que mon choix s’arrêtera vers un des ces cinq là, j'exclue donc Love in Vain car je continue de penser que cette bio manque d'audace dans sa construction un peu linéaire et statique, ainsi que Panthère dont les ambiguïtés continuent de me déranger.

Je suis d'accord avec Fred, La vision de Bacchus aurait mérité sa place sur un autre mois, comme Barthélémy. Je regrette aussi l'absence de Tronchet qui a réalisé deux beaux ouvrages cette année. Ces trois livres méritaient mieux que Vaacum, White cube et Orientalisme. Je vous trouve bien aimable avec l'Insurrection.

Je reviens sur ton dernier propos.
On peut trouver des défauts à White Cube, Orientalisme ou Vacuum, comme beaucoup d'entre vous en ont trouvé à barthélémy. On ne peut toutefois pas renier que derrière ces titres se trouvent de vrais auteurs avec un univers, une écriture, un graphisme singuliers. Je trouve les livres de Tronchet (attention, j'ai bien aimé les deux livres en sélection) un peu trop "raisonnables" en regard de ces quatre là. Tronchet a un peu cessé de nous surprendre quand on est heureux de découvrir l'écriture de Simon Roussin, de Vandenbroucke ou de Xavier Mussat, par exemple.
Avec Monteiro, le prix s'est voulu dénicheur de talent et j'ai aimé ce positionnnement. C'est pour ça que je soutiendrai probablement Mussat vendredi alors que ce n'est pas mon livre préféré cette année. Injustement oublié de tous les palmarès, il mérite un nouveau coup de projecteur.
Sinon, je serai aussi défenseur d'Harambat et de Mezzo et Dupont!

Joco, je partage ton point de vue, même s'il est très difficile d'arriver à la forme d'entente que tu défends, j'en veux pour preuve les voix dissonantes qui actuellement se font vaguement entendre quand l'unité face à la barbarie est de mise.

Puisque le temps est à la (re)lecture, je viens de me replonger dans l 'art invisible de Scott McCloud, en commençant par la fin . Le chapitre 9 résume très bien ce que nous devons retenir de cet Art, que nous tentons d' explorer et de défendre tout au long de l'année, et nous invite à trouver la bonne posture ...
En voici quelques extraits :
"Nos modes de communication dérivent de notre INCAPACITE à communiquer DIRECTEMENT,de PENSEE à PENSEE.
C'est DOMMAGE, car presque tous les problèmes de l'histoire humaine sont NES de cette incapacité.
Chaque MEDIA ( du latin "medium", qui signifie "LE MILIEU", "LE CENTRE") est comme un pont qui RELIERAIT les intelligences."

"La danse du visible et de l'invisible est au coeur même de la bande dessinée, rythmée par le pouvoir de l'ellipse.
Le créateur et le lecteur sont des PARTENAIRES DANS L'INVISIBLE.Inlassablement, ils créent quelque chose à partir de rien."

Le consensus idéal marche quand on écoute. Il faut prendre en compte les remarques de tout le monde.
Finalement c'est ce que l'on fait là!

Ce qui m'étonne le plus cette année, c'est l'argumentation sur Panthère. La gène que cela procure. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi? J'ai l'impression de revivre à grande échelle la gène de la croix gammée du White Cube.

Joco a écrit:

Pour moi, le consensus, ce n'est pas ça du tout. Au contraire, je le définirai plutôt comme la recherche d'une intelligence collective la plus grande possible. Mais ce n'est que ma conception, que je partage avec d'autres quotidiennement et sur des questions très complexes, mais pas ici. Dommage !

J'ajouterais juste que le consensus est le seul vrai moyen d'expression de la démocratie.

Je partage totalement la vision de Joco ... mais Dieu (je blasphème !) que l'exercice de la démocratie est difficile.
Le consensus, c'est le plus grand dénominateur commun !

fred a écrit:

Cependant, cher Tue-Loup, je te trouve très injuste avec La Vision de Bacchus, livre brillant, et Coeur Glacé, qui gagne infiniment à être relu

Mon cher FRED, je te rejoins, La vision de Bacchus mérite mieux que ma rapide classification. C'est souvent ainsi quand on veut absolument faire rentrer les choses dans une case ...
Bacchus est l'une des BDs qui compte cette année et son questionnement sur la capacité de l'art à rendre la beauté de notre monde est toujours d'actualité. Mea culpa, c'est sûr qu'elle est plus marquante que Vaccum !

Pour Coeur Glacé, c'est un livre avec qui le rendez-vous ne c'est pas fait. les qualités graphiques du livre sont difficilement contestables mais je ne trouve pas d'elles servent la narration, elles font trop postures. Je garde (peut-être à tort, car je ne me souviens plus très bien )un sentiment passéiste du livre qui ne m'enchante guère. Un livre un peu trop cynique ?

Ben fais comme je te suggère : relis-le, ça te fera ôter le point d'interrogation

L'approche de Tue-Loup me parle parce que pour la première fois cette année, j'ai des regrets, deux regrets en réalité dans les livres Une Affaire de caractères et Sens mais il n'est pas nécessaire d'y revenir puisqu'il et trop tard...

Et merci Joco pour ta réhabilitation du consensus, et je ne dis pas ça de manière ironique : on parle trop souvent du "consensus mou" en oubliant la noblesse que tu rappelle.

Mais venons-en aux livres restants, je discutais tout à l'heure avec Stéphane de la différence entre les livres que l'on veut voir Sheriff et les "meilleurs livres", les "chefs d'œuvres"; je parle ici de différence mais il est bien entendu que rien n'empêche que ces livres soient les mêmes.
Si on croit en notre travail, on doit raisonnablement penser que chacun des livres peut être le Sheriff, non ?
Lune l'envers est très certainement Le chef d'œuvre de cette année.
Vois comme ton ombre s'allonge est en cours de relecture. Le souvenir que j'en ai est trop flou et trop incertain pour avoir un avis tranché à l'heure actuelle, surtout que le livre mérite.
Orientalisme n'est pas le pire livre de Presl mais il n'est pas son meilleur et cela me pose problème pour lui apporter mon soutien.
White Cube est un livre d'humour et on sait tous que l'humour ne gagne rien (sauf les prix réservé à l'humour même si il y a sans doute des contre-exemples). (Mauvaise) blague à part, le livre est vraiment trop inégal, et ce n'est pas acceptable pour un Sheriff. J'ai aimé ne pas tout reconnaitre ni tout comprendre sans quelques recherches.
Carnation est un livre important, remarquable et il est parti pour être un grand oublié. Mussat réussit à nous offrir un livre personnel mais avec assez de recul pour nous proposer une œuvre qui va beaucoup plus loin.
Vacuum est le titre qui me pose le plus gros problème tant j'ai du mal à y voir vraiment des qualités, hormis les qualités graphiques.
Cœur glacé reste un titre qui me reste assez hermétique malgré plusieurs tentative, je crois comprendre le constat des auteurs, le monde qui nous est montré dépeint mais j'ai toujours beaucoup de mal avec la "solution" qui est proposée.
Love in Vain est une œuvre sublime graphiquement ET très bien écrite, la concision et l'anecdotique n'étant pas des défauts.
Ulysse est clairement le livre que j'ai le plus "appris" à comprendre et à apprécier même si il n'est pas exempt de défauts.
Panthère est une œuvre à laquelle l'ambiguïté omniprésente n'enlève pas les qualités.

Fred pose une question au début de ce post et je me risque à répondre non. Je n'ai pas, à titre personnel, de donner le Sheriff à Blutch qui est a été Grand Prix d'Angoulême mais cette approche est très contestable, et il me serait très facile de le faire d'ailleurs.
Je préfère, de très loin, donner le Sheriff à un Carnation ou à un Ulysse.

Charles Olivier a écrit:

Je crois qu'un restaurateur ne peut refuser les étoiles Michelin...à moins de fermer.

Si si, il peut et ça a même été un argument de communication pour certains.

Alors, petite mise au point.
Mon propos n'a jamais été de dénigrer le travail fait dans certains domaines (syndical, politique, administratif) dans lesquels sans doute, il est fort louable de pratiquer le consensus.

Je suis bien embêté parce qu'en fait consensus est un presque parfait synonyme d'accord, mais je vais tenter de clarifier ce que je voulais dire.

Un consensus, étymologiquement, c'est 'être d'accord' (expression figée, mais dans laquelle on voit bien la dimension statique, d'état). C'est ressentir avec. être consensuel, c'est un peu avoir le même sens que l'autre, en tout cas se caler sur son sens, comme compatir signifie qu'on souffre avec, dans une moindre mesure souvent. Il y a aussi dans la notion de compassion une faille dans laquelle une certaine perversion peut d'engouffrer, puisqu'on peut aussi y voir une logique de profit (pour arriver à ses fins propres) : on compatit parfois, on consent souvent pour en tirer quelque chose.

se mettre d'accord, ça n'est pas tout à fait pareil. ça nécessite de bouger les lignes. Pensez à l'accordage d'une guitare, l'image est intéressante. Jouer sur une guitare désaccordée peut faire consensus : ok, on a fait ce qu'on a pu. Pour se mettre d'accord, il faut bouger les doigts, parfois dans la douleur, ou apprendre à tourner la clé... tout cela représente un effort, physique ou intellectuel.

C'est pour cela que j'ai pu, sans vouloir blesser, utiliser le terme de consensus de façon un peu péjorative, en lui préférant celui d'accord.

et puis ce qui peut être le coeur d'un accord syndical (le consensus) n'est peut-être pas ce vers quoi nous, jury, qui devons au terme de notre travail parler d'une même voix, et porter haut cette voix, devons tendre.

il y a des consensus qui ne satisfont pas grand monde ; on doit alors faire comprendre que ce qu'on a obtenu, c'est déjà bien, et qu'il ne faut pas trop en demander.
En tant que jury, j'aimerais porter vraiment un choix collectif non pas a minima, mais que ce soit notre shériff à tous, j'aimerais qu'il me fasse plaisir, j'aimerais avoir été convaincu.

j'ai relu hier Lune l'envers qui était pour moi le plus abrupt... je reste circonspecte à son sujet !
Je ne pourrai pas tout relire d'ici samedi, c'est bien dommage, j'ai toutefois tenté un classement sur la base de mes souvenirs ; l'exercice s'est avéré bien difficile, j'ai regretté de ne pas avoir rempli au fil de l'année les grilles de notations qui étaient quand même bien pratique pour ranger son cerveau.

je continue mon inventaire .... mais je sais d'ores et déjà que je serai toute ouïe samedi, à l'affût de vos arguments qui ne manqueront pas d'orienter mon vote.

Et ce puisque, soit dit sans amertume, le chef d’œuvre de mon cœur a été écarté de la finale au profit d'un félin décidément tout à fait machiavélique !!! grrrrrrrr.........

Citation :

Et ce puisque, soit dit sans amertume, le chef d’œuvre de mon cœur a été écarté de la finale au profit d'un félin décidément tout à fait machiavélique !!! grrrrrrrr.........

j'adore cette phrase... cela va dans le bon sens  

C'est un peu barbant les discussions sur le consensus.


Ma chérie a participé à mes lectures de fin de cycle. Voilà son avis de lectrice occasionnelle de BD:

- cœur glacé: elle aime la mise en forme qui traduit les émotions de notre cœur glacé. Elle trouve le développement des idées inachevées;

- Lune l'envers: voici c'est mot: "vous ne pouvez pas élire cette bd shériff d'or. Ce n'est pas possible... Sinon il faut m'expliquer l'objectif du shériff" Elle veut que je revienne avec une explication sur le scenario de Lune l'envers;

- Carnation: elle n'a pas pu finir, arrêt à la page 80 elle dit qu'il ne se passe rien à par la recherche du vautour. Et elle adore les tranches de vie;

- White Cube: marrant mais pas au niveau.

Je n'ai pas de coup cœur cette année !

Le trio qui se détache est Carnation, Love in vain et Ulysse, avec pour outsiders Vois comme ton ombre s'allonge.

J'espère que pour samedi, nous saurons nous écouter les uns et les autres et surtout respecter les opinions des autres, arrêter de penser que l'autre à tort.

J'ai relu "Love in Vain", éblouissant graphiquement mais manquant d'audace dans son déroulement, confirmé par une seconde lecture où le caractère 'un peu trop" insistant de la présence diabolique fonctionne beaucoup moins bien.