Abélard, de Renaud Dilliès et Régis Hautière

Dans la série "je suis mignon mignon mignon mignon", voici naître chez Dargaud, sous la plume et l'imagination mêlées de Dilliès et Hautière, Abélard, un poussin curieux, rêveur et ingénu.



J'avoue avoir un faible pour l'univers poétique et naïf de Renaud Dilliès. Ici je suis comblée entre les parties de cartes au clair de lune au bord de l'étang, le chapeau magique d'Abélard qui lui délivre chaque jour un petit message à méditer, et le départ à l'aventure dans une caravane de tsiganes.

Le candide Abélard promène son regard tout neuf sur un monde qu'il découvre, pas joli-joli ma foi, on en tremblerait pour lui... Jusqu'à ce que Gaston, ours bourru et rompu aux vicissitudes de la vie, lui fasse escorte... Car Abélard est bien décidé à voyager jusqu'en Amérique, histoire d'offrir la lune à la belle Epilie.

Il y a là une jolie histoire, toute simple et fraîche, propre à ravir l'enfant qui sommeille en chacun, et aussi bien sûr les enfants, les vrais - qui ne sont pas (tous) des cons, contrairement à ce qu'en dit Gaston !

Et maintenant on attend le tome 2, où l'on devrait avoir la réponse à cette importante question : " C'est quoi, une pute ? "

Ton petit mot est le petit plus que j'attendais pour franchir le pas.... merci !

PAs franchi avec allegresse.

On retrouve bien l'univers de l'ami Dillies avec un petit plus même, car je trouve que le graphisme a encore évolué, et dans le bon sens (passage à la plume, peut-être ?).
Même s'il n'y a pas grand chose de nouveau sous la lune de cette histoire, c'est toujours un agréable moment que l'on passe avec ses personnages à l'univers si attachant.

Le tome deux est prévu pour septembre. Déjà ! Super ! On aura pas à attendre !

Et voici notre poussin Abélard et son compagnon de route l'ours Gaston, arrivés au bord de la mer. De l'autre côté, c'est l'Amérique, le pays où l'on construit des machines volantes : indispensables pour cueillir un bouquet d'étoiles pour Epilie !
Il s'agit maintenant d'embarquer, de traverser l'Atlantique, mais avant tout d'ingurgiter quelques cruelles réalités. L'estomac d'Abélard est-il de taille à digérer la cupidité, la violence, la bêtise, l'indifférence de ses pairs ? Nous étions pourtant prévenus, le monde n'est pas faits pour les rêveurs aux pattes trop frêles...

Un dessin toujours en rondeurs, plus sombre dans ce second tome, pour un conte universel, beau et (très) triste.

Le premier tome m'avait vraiment séduit de par l'ambiance poétique et mélancolique qui s'en dégage. La trame est simple mais l'histoire fait mouche.
Le second tome fera parti de mes achats de la semaine prochaine