Petit résumé de "mon" Angoulème

Cette année j'ai fait un saut dans la ville de bd internationale a l'occasion du festival.
Bon je ne suis resté que le jeudi (malade) mais j'ai quand même eu un bon apercu.
Tout d'abord, je déteste l'ambiance générale, tout le monde court : j'ai vu des gens, qui, pour gagner une place devant l'entrée d'une bulle, ont coupé le passage à une éclopée... tout ca pour gagner 5 minutes.

Sinon, je trouve impressionnant les comportements par rapport aux activités proposées : en particulier dédicaces et expos.
Pour les dédicaces, les gens font la queue plusieurs heures avant, et ont une organisation telle que celle que nous montre James dans les mauvaises humeurs, alors que les expos sont vides ou presque !!!
Par exemple, il y avait une expo Moebius (petite mais pas mal du tout, surtout le dessin "hommage de Blueberry a Morris (pour la mort de celui-ci"), et une dédicace en même temps du monsieur. Donc je fais un tour avec Grompf pour regarder les beaux dessins et la file passait devant une série de 3 sur un mur. Je demande poliment a un monsieur de se pousser que je puisse accéder a l'expo, il avait l'air surpris d'apprendre u'il y avait une expo (premier point interessant) et il m'a fait clairement comprendre que j'avais pas interet d'essayer de lui piquer sa place !!!

Sinon les expos :
L'expo sur les artistes argentins depuis les années 20-30 je crois étaient bien fourni et très très interessante.
Celle de Munoz, on peut y voir l'évolution de son travail entre l'époque où il essayait de coller au travail du Maitre Pratt jusqu'a Carlos Garden. Vraiment une expo superbe.
Les autres (plus modeste par la taille) n'en étaient pas moins interessante, en particulier celle Neel sur Lou ! (j'ai par contre regretté l'absence de planche de Chaque Chose).

Dans tous les cas, la mise en scène était toujours très réussit, chambre d'enfant pour Lou !, ambiance argentine (je vois pas comment le dire autrement) pour l'expo sur le thème.

Je n'ai malheureusement pas eu le temps de faire beaucoup de rencontres interessantes puisque je ne suis pas resté assez longtemps, avec Grompf, on a croisé Julien Neel, Jean-David Morvan, et Munoz. Et j'ai été faire un coucou à Sandoval et a Moonkey.
L'année prochaine, je ferai mieux en m'organisant un peu a l'avance (parce que la c'etait un peu a l'arrache).

Juste quelques petites news interessantes :

Glénat m'a confirmé la réimpression prochaine du Blog de Frantico et des Reiser (et même une intégrale pour ce dernier)

Le prochain Sandoval pour Mars, et il est pas mal du tout.

Je reviendrais plus en détails sur mon angoulême quand j'aurai un poil plus de temps, juste, à propos, de l'expo Lou, comme son nom l'indique elle est consacrée à la petite du même nom, ce n'était pas une retrospective de l'auteur, et il me semble me souvenir que l'ami Neel m'avait dit qu'il n'existait pas d'originaux de "chaque chose" qui a été entièrement réalisé à l'ordinateur.

Ah lala Grompf, qu'est-ce que je ferai sans toi.
Merci pour ces petites précisions bien utiles.

donc personellement
les expositions :
L'Argentine et José Munoz, est une très belle expo, une collection de planche et dessins s'étalant de 1930 à nos jours,visuellement, la salle Munoz est particulièrement passionante.
La scénographie, on entre dans une sorte de petit village où chaque portes ouvrent sur une époque un esprit.
Au final je rest un peu sur ma faim, j'aurai bien aimé plus de Carlos Nine, de Breccia, et du Meglia.
Les autres expos du CNBDI, Ben Katchor et un Italien de la vielle école, sympa avec une scénographie très sobre.
en face du CNBDI, la retrospective Sergio Toppi présente quantité d'originaux dans un espace très restreint même quelque production en volume assez étonnante.
Lou, comme l'a dit Fab, une scénographie ludique et sympathique étonnant le format des planches qui a augmenté pour le tome trois...
quand à l'expo au théatre 30 ans de grand prix, 30 panneaux de contreplaqué avec un bio et un autoportrait, accompagné d'un minuscule ecran présentant un diaporama moisi... Bref on s'y attardera pas...

Autrement je suis allez à la première de peur[s] du noir en présence de tout les réalisateurs, Blucth, Charles Burns etc.
le film est plutôt pas mal malgré des gros defauts au niveau du doublage, ça tue complétement l'ambiance pour le Burns (dommage), celui qui s'en sort le mieux c'est le dernier de Richard Mc Guire, hyper graphique à développer en long format...
La suite plus tard