Concernant la ville copiee :
Thématiquement, on pense aux cités obscures, et l'obsession de la question de l'image (du double, de la copie, de l'impact de cette question sur l'existence du personnage) renforce cette impression.
C'est la force du livre, qui souffre assez durement de la faiblesse de l'intrigue 'noire' (toute la partie des faux semblants autour de la vente de l'objet) et de la fin très larmoyantes autour des enfants. Besoin de terre à terre, quand la série évoquée plus haut sait céder à l'onirisme. Sans doute que l'album ne s'intéresse pas assez au personnage. On peut mettre en parallèle évidemment Arsène Schrauwen, puisque les deux livres racontent quasiment la même chose : dans l'un, il faut que tout soit explicite, clair, dans l'autre, on laisse déraper le réel. Il manque un peu de cette folie, de cet onirisme à La Ville Copiée qui avec un très beau sujet et de très belles intentions, reste un assez beau livre.