Gris de Olivier Schrauwen

Ce livre est un traité sur la pollution nocturne.

Il semble bien qu'Arsène Schrauwen soit annoncé pour la mi-septembre chez un éditeur nommé l'Association, tout cela est à confirmer bien entendu.

Gris est visiblement en rupture. Si nous ne recevons pas notre commande la semaine prochaine, je pourrais vous prêter le mien pour une lecture sur place ou dans le bar du coin de la rue, ce que je conseille fortement d'ailleurs.

Si la légitimité d’un sélectionné est le débat qu’il peut déclencher, ce livre avait donc tout à fait sa place. De la légèreté (sans note péjorative) voilà ce que j’ai ressenti. Sauf dans son portrait.
La propension de l’humanité à s’autodétruire est aussi bien légèrement abordée. Et je n’arrive pas à voir ce que l’auteur cherche à nous dire : l’onanisme détend ; gardons des échantillons de nous-mêmes avant la fin du monde ; les martiens existent je les ai vu ; le gris c’est la plus belle couleur ?
(c’est pour rire hein)

fabulous a écrit:

Je découvre un artiste vraiment étonnant qui produit des œuvres très variées

à la différence d'un Markus Färber.
C’est culotté, un peu fou et drôle, j'aime bien et au vu de ce qui sortira prochainement, on peut se dire que cet auteur n’est pas complètement dingue … et même à surveiller

J'ai l'impression que l'auteur a détourné le mythe des extraterrestres, en abordant le sujet à la fois de façon onirique et peut-être autobiographique.

Cette bd est une sorte de voyage intérieur avec une expérience initiatique, sans oublier quelques références historiques qui apportent du crédit à l'histoire.

Le dessin se révèle sérieux pour illustrer un scénario quelque peu loufoque.

Olivier Schrauwen réussit à condenser en quelques pages seulement une histoire étrange et quasi surréaliste à la finalité certaine.

Erine a écrit:

Olivier Schrauwen réussit à condenser en quelques pages seulement une histoire étrange et quasi surréaliste à la finalité certaine.

Euh... Pour ma part, je ne suis pas sûr d'avoir saisi la finalité de l'histoire.

Salut Eric,

Je voulais juste dire que malgré le fait que la bd est très courte, l'auteur réussit à trouver une fin à son histoire qui, du coup, est complète. Le terme "finalité" est certes un peu fort.

Quand auto citation ne rime pas avec autosatisfaction mais plutôt pollution (nocturne) !

Joco a écrit:

On a vu plus pénible comme lecture. Celle là a au moins le mérite de ne pas nous ennuyer trop longtemps.

Malgré 3 pages de post je n’arrive pas à changer d'avis sur ce livre.
Rien de nouveau sous le soleil, juste en dessous !

J'ai pris plaisir à lire ces quelques pages.
Parce que j'aime bien les histoires de rencontres extraterrestres. L'auteur a l'originalité peut être d'aborder le sujet sur un angle très personnel.
Mais j'ai du mal à trouver ce qu'il apporte de réellement nouveau. Malgré tout, on a quand même un sentiment (mis à part la forme même du livre) de déjà lu. Cela tient sans doute en partie au fait que tout est très rapidement survolé. Comment faire autrement en si peu d'espace d'ailleurs, à moins d'être un génie? Cela sert l'impression de témoignage, mais on perd un peu en dimension artistique.
Je n'ai pas de parti pris sur ce qui doit être ou pas sélectionné, mais mettrait-on en compétition un reportage de 1min58 sur Sixto Rodriguez au 20h00 de France 2, aussi brillant soit-il, au "Sugar Man" sorti sur les écrans?..

sauf que là, les deux sortent en salle !

Gris m'a beaucoup plu, malheureusement, après quelques retours objectifs sur son contenu, on ne peut être que
déconcerté. Certes les quelques allusions triviales donnent un petit souffle de liberté ou d'impertinence,
mais le thème même de la BD est consternant de banalité et de re re re rabâchache de l'histoire, ô combien connue, des enlevements par les ET.
Alors faut-il n'y voir qu'un hommage, sous forme de copier-coller à toute la SF depuis Rosewell, mais alors que reste t-il donc après ça??? (Scully, certes, ne s'endort pas en évoquant ses pulsions sexuelles, mais revient bien enceinte et une tumeur au cerveau en prime )