[infos] Preacher est de retour!

Une bonne nouvelle pour les amateurs du genre : indiqué dans l’Info Sorties N°50, la série « Preacher » est reprise par l’éditeur « Panini Comics ».

Près de 10 années de frustrations vont pouvoir prendre fin !

En effet, cette série avait été publié aux éditions « Le Téméraire », malheureusement, cette maison d’édition, méritant trop bien son nom n’a pu trouver un public suffisant, et a fermé ses portes dans les années 90, alors que la série n’était publiée qu’au 2/3 : imaginez la frustration des accros à cette série déjantée !!!

Certes, il y a les versions américaines, mais, si je suis balèze en insanités françaises, je confesse avoir des lacunes en argot Texan et New-Yorkais (hormis le mot « Fuck », qui remplace harmonieusement la ponctuation, le texte original est difficilement compréhensible).

L’histoire est pour le moins originale, quoi que d’un goût parfois …..surprenant : il s’agit d’un « Road-BD » (= Road-Movie en BD : excusez la licence poétique à 2€, mais ma muse est passée aux 35h) mettant en scène un révérend ayant acquis des pouvoirs quasi-divins, parti à la recherche de Dieu, afin de lui faire avouer pourquoi il a abandonné l’humanité.

Dans son périple, il est accompagné par sa petite amie à la gâchette facile, ainsi que par un vampire Irlandais ! Délires sanglants (à coté de Preacher, les films de Tarantino font office de contes pour enfants), rencontres improbables et irrévérences religieuse vont ponctuer ce voyage au sein d’une Amérique « plus profonde y’a pas ! ».


Le ton est donné : si vous êtes ne supportez pas les blasphèmes , si le film « Dogma » vous a fait hurler de colère , et si vous avez eu envi de poser des bombes dans les cinémas diffusant « La dernière tentation du Christ », alors évitez d’acheter « Preacher ».

Sinon, pour les amateurs du genre, foncez, en espérant que cette édition ira jusqu’au dernier tome de la série.

Lu (Preacher - Mort ou Vif - Vertigo) et pas trouve ca genial. C'etait cense etre vachement bien, tu parles...
Je suis assez decu.

Citation :

C'etait cense etre vachement bien, tu parles...

Je comprends tout à fait que celà ne plaise pas à tous (même si je persiste à dire que j'ai beaucoup aimé cette série)... mais je te trouves un tantinet trop.... lapidaire.

Ca serait intéressant que tu dises ce que tu n'a pas aimé, afin que ceux qui partagent tes gouts évitent ce genre de déception, et que les autres puissent se faire une idée plus précise de ce à quoi ils doivent s'attendre...

Ca n'est pas tres joli, et guere interessant. Genesis qui rivalise avec Dieu, Dieu qui fout le camp, un cowboy invincible, un vampire, un tueur en serie, etc. Du grand n'importe quoi je trouve. Ca n'est pas drole et en plus c'est assez lent, bref j'ai trouve ca penible.

en effet ta réponse est plus que lapidaire voir même à la limite de quelqu'un qui n'a pas lu le-dit comics.

Preacher est la chronique probablement la plus acide publié aux Etats-Unis durant les années 90. La Trame autour de dieu et de Genesis n'est qu'un prétexte pour Garth ennis, le fond reste une critique au vitriol de la société américaine , de leurs patriotisme toujours border-lin, du Klux klux klan et de toutes les tares de ce pays très paradoxal.

Le paradoxe se retrouve aussi dans le personnage principal Jesse Custer , la force d'Ennis est de confronter un américain pur jus aux contradictions de son pays natal la présence de dieu est donc forcément nécessaire et la manière dont l'auteur l'incruste dans le récit est fort intelligent on pourrait écrire une thèse sur Preacher

Peut-être en effet que le dessin a vieilli un chouia mais la force du message est intacte.

Un incontournable donc

Bon on est pas d'accord, ca c'est sur. ;-)

En attendant vous voyez de ces trucs (c'est pas du tout contre toi fufman) parfois dans les BDs moi ca m'epate. Je n'ai rien vu de tout cela dans Preacher, d'un autre cote, je me suis contente de ce seul volume en francais, ca transparait peut-etre plus dans le reste de la serie.

Bah moi je ne connais pas...et comme je suis de retour dans les comics actuellement, je vais y jeter un oeil !!

Marc Gyver a écrit:

Le ton est donné : si vous êtes ne supportez pas les blasphèmes , si le film « Dogma » vous a fait hurler de colère , et si vous avez eu envi de poser des bombes dans les cinémas diffusant « La dernière tentation du Christ », alors ...

vous êtes un sacré sh%§@#& !!!

Vervamon a écrit:

Bon on est pas d'accord, ca c'est sur. ;-)

En attendant vous voyez de ces trucs (c'est pas du tout contre toi fufman) parfois dans les BDs moi ca m'epate. Je n'ai rien vu de tout cela dans Preacher, d'un autre cote, je me suis contente de ce seul volume en francais, ca transparait peut-etre plus dans le reste de la serie.

Tu pourrais être surpris de découvrir ce que d'autres peuvent voir dans des trucs qui te laissent froid.
L'art, ça parle ou ça ne parle pas, c'est une question de sensibilité.
D'autres trucs te brancheront au grand étonnement de ton entourage.
On ne réagit pas pareil aux mêmes trucs, et tant mieux.
ça montre qu'on n'est pas formaté.

Pour apprécier Preacher, faut entrer dans le trip "Texan-cul bénit qui voit John Wayne".
Pas forcément évident.
Le scénariste est anglais et manie beaucoup l'ironie et l'humour noir trash (et les Américains peinent à entrer dans son récit car les Texans ne s'expriment pas dans la réalité comme dans sa BD) et le dessinateur (Dillon) a un style très ligne clair dans le tracé, et complètement différent de ce que l'on voit habituellement dans les comics (quand bien même il se serait frotté au Punisher et à Gen-13.) Ses personnages semblent fragiles et hallucinés.

Pour Carson City, ça risque de ne pas être gagné.

Vi je suis convaincu que le fait d'apprecier permet de voir tout un tas de choses qui autrement ne m'effleureraient meme pas l'esprit. Mais je reagissais aussi face a une certaine tendance a la surinterpretation / suranalyse. Je connais des critiques de cinema, et c'est incroyable de voir ou ca conduit. On en finit par se demander si on a vu le meme film.

Pour Apocalypse sur Carson City, je vais deja attendre l'integrale avant de me decider mais j'avais bien aime Billy Wild. Tout espoir n'est donc pas perdu. ;-)