Sherman de Griffo et Desberg

Jay Sherman, bientôt la soixantaine, est un homme riche qui a très bien réussi sa vie. Celle-ci bascule le jour où son fils Robert, candidat aux élections présidentielles des Etats-Unis est assassiné pratiquement sous ses yeux. Mais ceci n'est que le début d'un long cauchemar : un coup de fil l'informe qu'il va tout perdre, àprès son fils, ce sera sa fortune puis ce sera au tour de sa fille de connaître un sort funeste. Les derniers mots de son mystérieux interlocuteur sont : " Tout se paye ici-bas. Et le moment est venu de payer pour ce que vous avez fait, Monsieur Sherman".

Ainsi débute le récit imaginé par Stephen Desberg relatant la vie d'un homme qui s'est donné les moyens pour parvenir aux hautes sphères du pouvoir, empruntant le chemin du rêve américain.
Accompagné de la ravissante Eva Cruz qui lui sert de garde du corps, Sherman revient sur son passé de petit délinquant fréquentant les mafieux durant la Prohibition.
Cet album alterne avec habilité entre présent et passé dont celui-ci est mis en valeur par le dessin de Griffo et les couleurs chaudes de Roberto Burgazzoli.
Sherman sera une série en 6 volumes, les deux premiers viennent de paraître simultanément aux éditons Lombard dans la collection Troisième vague. Les tomes suivants sont d'ores et déjà annoncés pour mai 2011, novembre 2011, février 2012 et juin 2012.

Des pan pan , des boummm , des méchants , une jolie inspecteur du FBI et un héros à qui tout le monde veut du mal mais vu qu'il est trop fort , il va s'en sortir , j'en suis sur.

Tous les ingrédients du thriller à l'américaine sont réunis , on se croirait dans 24 h au FBI de la police criminel des experts de NY district.
Je ne suis pas forcément client de ces séries , j'ai parfois eu de bonnes surprises mais là non , la couverture est jolie , la lecture et le récit fluide , ça détends , mais j'ai trouvé cette histoire particulièrement quelconque.

Après Black OP et Empire USA , ça serait bien que Desberg se renouvelle un peu , quand à Griffo , il sauve l'affaire avec un dessin de belle facture.

Entièrement d'accord avec Can , rien de bien neuf sous le ciel de l'ouest et comme a contrario je n'ai pas plus apprécié que celà le trait de Griffo cette série ne rentrera pas dans ma biblio

Je reconnais que cette BD a un scénario très classique et ne révolutionne en rien le monde de la Bande Dessinée. Mais j'ai apprécié le dessin et surtout j'ai passé un bon moment à la lire. N'est-ce pas le plus important ?

Tout à fait chère Eva , ni bon , ni mauvais , on va dire que j'ai passé un moment des plus neutres .

tout semble déjà dit...
beau dessin, très classique. c'est sans doute le point fort de l'album. mais l'histoire est artificiellement étirée: on annonce 6 tomes, comment voulez-vous que ça donne envie de se jeter dans la suite ? Quand j'étais petit, je ne savais pas combien de tomes une série allait compter, je me jetais sur chaque page comme si elle allait être la dernière... et parfois avec un vrai appétit suscité par les ficelles scénaristiques que l'on peut trouver dans cet album. Mais là, le fait de savoir que l'on va étaler ce suspens somme toute assez mince sur encore 200 pages (qui plus est livrée en 5 tomes!) ça me coupe la faim...

Les vacances se passent bien, alors ça va.

Pas vraiment fan de ce type de série. on reste proche du minimum syndical (dessin et mise en page / scénario ultra conventionnel ) Le premier tome ne m'a pas assez capter pour créer chez moi le désir et la patience de me plonger dans les 5 suites...

Bon tout le monde parle de déjà lu , conventionnel tatati tatata des NOMS BORDELS!!!! donnez moi des exemples plutôt que ces phrases lacunaires à la noix que je trouve d'une médiocrité sans nom...

Bon revenons-en à Sherman cette B.D fait un croisement entre le règne des Kennedy , surtout Joe le père qui à dut servir en partie de modèle je pense au personnage principal Jay Sherman et comment ne pas penser à Robert Kennedy dans le fils de Jay... je trouve cela plutôt intéressant cette parabole.
De plus ce que j'ai adoré c'est l'hommage des auteurs dans la constructions de leur B.D. au plus grand film de Léone "IL était une fois en Amérique " je l'ai relu avec la B.O composé par l'immense Morricone et c'était plus qu'agréable. La seule chose sur laquelle je suis d'accord avec mes petits camarade c'est la légère faiblesse du dessin en dehors de ça j'ai trouvé ça réussi et cela me donne envie de lire la suite

Très cher fufman,
J'aimerais vraiment que tu arrêtes d'adopter cette posture, cette combativité parfois blessante qui à terme risque un peu de nous lasser. Rien de vraiment médiocre dans les messages précédents. Des avis modestes, certes, sur une bédé où vraiment il n'y a pas grand chose à dire tant elle fait partie du mainstream de la production française. Faire du name-dropping ne rime pas à grand chose. Je sais que tu connais bon nombre d'auteurs américains qui mêlent polar et politique de manière beaucoup plus flamboyante. Les égvoquer, c'est faire trop d'honneur à un livre qui ne le mérite pas. Quand je lis cette toute petite historiette (ce sixième d'historiette, devrais-je dire) tranquille et sympathique, j'ai simplement l'impression qu'elle s'adresse au lectorat déjà fatigué à l'idée d'ouvrir un roman, policier soit-il.
Alors à l'occasion, quand on boira ensemble un verre cette année (j'espère qu'on prendra cette fois le temps de le faire) on pourra parler du polar américain ou d'Ennio Morricone. On évitera alors de parler de Sherman.

Cher Superphane il est vrai que parfois mes postes peuvent sembler agressif , mais ils n'ont aucune vocation à être blessant , j'aime provoquer des réactions , certes parfois de manière abrupte . J'aimerai simplement que le forum vive plus soit plus combatif comme tu l'es souvent et de manière bien plus courtoise que moi...Il me semble que nous membres du jury nous nous laissons parfois bercer dans une posture intellectuellement passive (je m'inclus dedans) , les débats enflammés me manquent , j'aspire vraiment à ce que chaque oeuvre soit débattue, abattue , bref je vais te redonner mon numéro de tel en mp n'hésite pas à m'appeler.

Qui plus est, si chacun demande à l'autre d'arrêter d'être lui même, on risque de finir par se faire chi..rapidement en ayant tous le même avis moue du genou ^^

Ce livre est très très mauvais et ne donne envie en aucun cas de se taper les cinq suivants.
Outre la raideur du dessin, pour laquelle je serais capable d'indulgence si le propos épousait une certaine hauteur, il y a là un ramassis de clichés que les auteurs ne parviennent pas à surpasser. Jamais ils ne donnent l'occasion au lecteur d'éprouver quoi que se soit pour Sherman. Le personnage n'a rien à raconter à part son passé d'homme d'action ; rien n'est mis en place pour qu'on puisse un tant soit peu s'y attacher. Passons la construction plan plan entre un fil rouge inintéressant et le recours au flash-back pour expliquer que ça n'a pas été toujours rose pour ce gars-là, le pire reste la qualité médiocre des dialogues qui n'offrent aucune autre dimension au récit et à la psychologie des personnes que celle de l'action brute.
Prenez n'importe quelle histoire. Selon la façon dont elle sera racontée, selon la richesse des idées véhiculées par les personnages et la poésie des détails, le résultat ne sera jamais le même et on sera emporté ou pas. Le nirvana ou Montluçon. Pour le nirvana, faut-il encore aimer ses personnages, s'aimer soi-même aussi. Ici, c'est Montluçon…

fufman a écrit:

Bon tout le monde parle de déjà lu , conventionnel tatati tatata des NOMS BORDELS!!!! donnez moi des exemples plutôt que ces phrases lacunaires à la noix que je trouve d'une médiocrité sans nom...

Can a écrit:

Après Black OP et Empire USA , ça serait bien que Desberg se renouvelle un peu , quand à Griffo , il sauve l'affaire avec un dessin de belle facture.

Ok fuf tu veux du débat , c'est bien mais relis les posts STP.

Citation :

le forum vive plus soit plus combatif comme tu l'es souvent et de manière bien plus courtoise que moi...Il me semble que nous membres du jury nous nous laissons parfois bercer dans une posture intellectuellement passive (je m'inclus dedans) , les débats enflammés me manquent , j'aspire vraiment à ce que chaque oeuvre soit débattue, abattue

oui je partage cette position mais on ne peut pas avoir une position extrême pour tous les albums non plus , je dirai même qu'une grande majorité nous laisse une bonne impression , ces albums ne méritent ni un lynchage en règle , ni une chronique dithyrambique , je suis dans ce cas sur une bonne majorité des albums sélectionnés.

Pour en revenir à la BD qui nous concerne, bon j'ai lu ça vite fait, ça ne m'a pas emballé, très classique et déjà vu, certes quelques clins d'oeil, mais est-ce suffisant pour faire une bonne histoire...

Le dessin n'a rien d'original, les personnages sont peu approfondis et l'intrigue au final assez simple et linéaire.

Bref pas indispensable.

Aaaarrrffff, pas de chance... Mon exemplaire débute directement à la page 33 et reprend de la même page après la 48ème page... et je m'en suis seulement rendu compte qu'à ce moment-là...

BenBecker a écrit:

Aaaarrrffff, pas de chance... Mon exemplaire débute directement à la page 33 et reprend de la même page après la 48ème page... et je m'en suis seulement rendu compte qu'à ce moment-là...

Inquiétant, autant pour l'éditeur ou l'imprimeur que pour le livre lui-même.....


Lu, donc, vite lu même... Classique, très classique. Sans originalité, pas désagréable mais sans véritable intérêt. De la bonne BD à papa, quoi !

Eh ben pas très enthousiasmé par Sherman...
C'est le genre de BD qui ne m'attire pas, donc que je ne connais pas trop, (si, j'avais adoré Il était une fois en France) mais là je n'ai rien trouvé d'intéressant dans tout ça pour me faire changer d'avis. Impossible de m'intéresser à l'histoire de ce gars pour qui on ne ressent ni sympathie ni haine ni compassion. Et puis c'est annoncé d'emblée en 6 tomes, ça y est ils sont déjà prêts, regardez il y a les couvertures au dos! Bah alors pourquoi vous les sortez pas tous à la fois, autant tout rassembler dans un volume, ça nous aurait empécher de nous dire que tout ça c'est que du marketing. Et puis surtout c'est bien moche. Ci-joint une case rigolote de la fille qui semble un peu naine.

Disons qu'avec le contre-temps de ma première lecture bâclée, je n'ai pas pu aborder dans les meilleures conditions la découverte du tome entier... Je rejoins néanmoins l'impression générale du Jury, une lecture certes pas désagréable mais simple mise en place de ce thriller politico-historique des années 30 aux USA... et puis pas vraiment accroché à ce dessin manquant vraiment de fraîcheur, trop "informatisé"... Je pense toutefois que l'intrigue en totalité (soit 6 tomes, 2 déjà sortis d'un coup en début d'année) sera intéressante voire prenante avec un dénouement final peut-être bien original voire surprenant, qui sait!

Ca se laisse lire mais sans plus, trop banal dans le fond et la forme pour moi (je ne dirai pas classique parce que j'aime bien le "classique")

Pauvre Sherman ! Je crois qu'il a eu son compte donc je n'en rajouterai pas, mon avis étant des plus neutres... c'est d'ailleurs curieux qu'un album aussi classique ait su faire germer un début de débat (tiens c'est rigolo ça : débudedéba !)

Ha ha ha!
Le nirvana ou Montluçon! C'est génial comme formule! Je suis fan!

Bon rien de particulier a rajouter. Une lecture qui se fait traquilou, de la "bd a papa", c'est ça, on est a Montluçon. Bon c'est bien fait dans le sens ou ça se lit bien quand même. Le dessin est raide mais les couleurs ( classiques certes) sont pas mals quand même.
Sinon oui rien d attachant... et les 6 couvertures de tomes au dos...c'est un peu navrant en effet...

On plonge dans l'univers de l'Amérique des self-made-man. C'est joliment coloré, ce que j'admet à Eva ; on a un album aux teintes cuivrées renforçant le caractère de mystère de cette série.

malheureusement, on ne s'attache à aucun des personnages principaux. Que ce soit le principal, Mister Sherman, ou bien son faire-valoir à gachette.

Il y a beaucoup de ficelles surfaites dans la construction de cette série. Les moult flash-back à la Cold Case, les références à la Vito Corléone ou JFK empruntent à la mémoire collective du grand écran et de la petite lucarne. Le suspens est suspendu à un McGuffin qui ne fait pas vivre de véritable flamme dans le scenario (Damned ! Encore un de mes buldings qui saute. Mais qui donc peut-il être aussi méchant ?)

Ca se laisse lire sans problème, mais le fil conducteur s'épuise avec l'impression de déjà-vu qui persiste à chaque péripétie.