Nous sommes en pleine ère Edo (période où l'empereur n'avait pas le pouvoir au bénéfice du shogunat, situation qui se verra renversée avec la restauration de l'ère Meiji)
Môhitsu est calligraphe itinérant, vendant ses talents de village en village. La calligraphie est un art a part entière, qui demande une vie d'exigence, de doutes, et de remise en question. Cet homme est un fort, pas avec un sabre comme d'autres à cette époque mais avec son pinceau.
Il va croiser au fil de ses voyages une petite fille infernale, Atsuko, qui a un talent indéniable pour la peinture. Il décide alors de lui proposer de partir pour Edo (la capitale) pour qu'elle prenne ses leçons auprès d'un maitre de ses amis. Cette rencontre va changer sa vie, son art.
Bien des années plus tard, l'élève aura peut-être l'opportunité de rendre le cadeau que lui a fait le maître en prenant sa dernière leçon.
Maël a un trait qui nous plonge dans ce Japon que nous connaissons si mal en Europe, cette histoire s'écoule sur de très nombreuses années, avec un temps pour la contemplation.
J'ai été touché par cette oeuvre, par les rapports entre les personnages, par le rapport entre le maître et l'élève que j'aurai aimé trouver par le passé.