DEDICACE MAEL
Samedi 26 septembre 2009
un homme :Martin Leclerc, dit Maël, nait pas très loin de Grenoble sous les
chutes de neige d'avril 1976. Dédaignant aussitôt le ski alpin et les
remonte-pente,il s'attache dès tout petit à son grand projet: recopier
l'intégrale de Lucky Luke, virer Morris et prendre sa place. L'avenir
le fera déchanter, mais ses parents, plutot baba-cool, l'encouragent
tout de même dans cette voie. C'est aussi en écoutant toute la
discothèque paternelle qu'il se découvre une passion pour la guitare,
le banjo et autres épinettes des Vosges.
Mael mène à présent une
double vie, leader charismatique barbu du groupe folk-rock
HitchcockGoHome! à Paris, ermite chevelu sur sa planche à dessin à
Grenoble. Représentant non exclusif du fameux "style tremblé", il
dessine nuit et jour pour satisfaire les exigences autoritaires des
inquiétants S. Ricard et F.Féjard, qui, eux, ont pratiqué la boxe.
C'est dur.
Les livres récents :L'encre du passé ------> paru ! Notre mère la guerre ------> à paraitre le 17 septembre
Cela commence ainsi… Janvier 1915, en Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu’on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l’objet de l’attention de l’état-major. Trois femmes froidement assassinées. Et sur elles, à chaque fois, une lettre mise en évidence. Une lettre d’adieu. Une lettre écrite par leur meurtrier. Une lettre cachetée à la boue de tranchée, sépulture impensable pour celles qui sont le symbole de la sécurité et du réconfort, celles qui sont l’ultime rempart de l’humanité. Roland Vialatte, lieutenant de gendarmerie, militant catholique, humaniste et progressiste, mène l’enquête. Une étrange enquête. Impensable, même. Car enfin, des femmes… c’est impossible. Inimaginable. Tout s’écroulerait. Ou alors, c‘est la guerre elle-même qu’on assassine…