Vote de novembre 2011

Lupus , Pourquoi
Je ne sais pas si les intégrales ont leur place dans la sélection , il ne faut pas oublier que les premiers tomes sont sortis début des années 2000 , alors qu'on parle bien du sherif 2011 , j'ouvre donc le débat .

Le souffle court est paru chez les Enfants rouges

Je tiens à signaler une seconde erreur.
Lupus, c'est pas de Jean-Marcel Robinet mais de Jean-Michel Pupier.

Can a écrit:

Lupus , Pourquoi

J'avoue me poser la même question ?
Pourquoi SULPU de Jean-Robert Marcellin ?

Est-il trop tard pour défendre un album :

EN MÊME TEMPS QUE LA JEUNESSE de Jean Harambat chez ACTE SUD ?

Mon cher Fred,

Je ne sais pas si j'ai respecté le bon cheminement pour la proposition d'une Bd à notre jury, mais pour moi c’est la première fois …
Pour le retard, je n’ai pas eu beaucoup de temps libre en novembre …

J’espère que tu trouveras une solution, car pouvoir associer ma passion du Rugby( euh …Oui … ASM ! ) et celle de la BD, c’est vraiment du BONHEUR.

En tout cas merci de nous permettre de partager nos émotions.

Can a écrit:

Le souffle court est paru chez les Enfants rouges

Tu te lances dans l’orthotypographie, Can ?

Tue-Loup a écrit:

Mon cher Fred,

Je ne sais pas si j'ai respecté le bon cheminement pour la proposition d'une Bd à notre jury, mais pour moi c’est la première fois …
Pour le retard, je n’ai pas eu beaucoup de temps libre en novembre …

J’espère que tu trouveras une solution, car pouvoir associer ma passion du Rugby( euh …Oui … ASM ! ) et celle de la BD, c’est vraiment du BONHEUR.

En tout cas merci de nous permettre de partager nos émotions.

On est au moins deux a soutenir cet album , il n'y a qu'a le mettre a la place de celui de Jean Marcel Duchemin qui n'est d'ailleurs pas un album

Mémère t'es avec nous ?

Fallait-il le faire avant le début du mois pour défendre un titre... Je dis ça comme moi...
Sinon hâte et curieux de lire cette nouvelle et dernière sélection de l'année !!!

Je soutiens la proposition de Tue-Loup même si je n'ai absolument pas la fibre rugbystique. (Je n'avais pas d'appétance pour le vélo et j'ai quand même succomber à l'aigle sans orteils)

proposition acceptée même si :

• le titre est de septembre
  
• en temps normal, il faut un "vrai" post prévu à cet effet.
  

tout ceci était une blague, j'ose espérer que tout le monde l'a bien compris...

Je suis de tout coeur avec la proposition de Tue Loup, même si je n'ai pas lu l'album. Il faut dire que je ne suis pas passé à la boutique depuis cet été, mais demain aprèm' je viens faire un tour

ahahaha , c'est que j'ai marché à moitié moi , bon après quand le nom de l'auteur a changé , , je me suis bien dit que ça sentait bon le poisson d'Avril

fabulous a écrit:

proposition acceptée même si :

• le titre est de septembre
  
• en temps normal, il faut un "vrai" post prévu à cet effet.
  

tout ceci était une blague, j'ose espérer que tout le monde l'a bien compris...

Ouais, mais c'est juste pas fair play ces changements de dernières minutes, là...
Je me suis empressé de lire Lupus, bon je me suis bien dit que mon exemplaire était défectueux, que Peeters quand même était bien incapable de pondre ça malgré ses qualités, parce que bon, entre lui et Robinet, il y a un monde quand même...

Poisson de décembre, donc
On s'est bien amusé, mais place à la sélection, très hétéroclite, composée de livres signés par des auteurs moins connus que Peeters mais que vous aurez plaisir à lire, sans a priori favorable ou défavorable.
Tiens d'ailleurs, on y retrouve pour la troisième fois Aurélien Ducoudray… et c'est son troisième livre Personne ne nous soupçonne de favoritisme

fred a écrit:

On s'est bien amusé, mais place à la sélection

on dirait un prof
pour une fois qu'on s'amuse !!

fred a écrit:

Tiens d'ailleurs, on y retrouve pour la troisième fois Aurélien Ducoudray… et c'est son troisième livre Personne ne nous soupçonne de favoritisme

c'est sans doute parce qu'il ne gagne pas ?

pour moi, ce sera L'ETE 79, au coude à coude avec THE GROCERY.
les deux par défaut, c'est sans doute pourquoi j'ai du mal à les départager... même s'ils ont plus de fond que les deux autres.
L'ETE 79 donc, parce que c'est celui dont je me sens le moins loin.

L'été 79 suivi de The Grocery qui ne démérite pas.

Malgré 2 lectures pas bien passionnantes, Shermann garde tout de même - pour employer une métaphore rugbystique - la cuillère de bois...

Idem pour moi, je vote pour "L'Eté 79" devant "The Groccery" qui malgrè sa réusiste est un ton légèrement en dessous. Ces deux ouvrages se détache des autres de part leur qualité et ce indéniablement en ce qui me concerne.

Suis "Le souffle court", qui sans me transander, a su me faire passer un bon moment.

Davantage déçus, moi qui aime le rugby, par "En même temps que la jeunesse" qui n'a malheureusement pas su me convaincre.

The Grocery fut une excellente surprise et sera mon coup de cœur et mon vote de cette fin d'année

Harambat avec Herminston aurait eu mes faveurs mais avec cet album ,et pourtant j'aime et connais assez bien le rugby, il m'a plutôt ennuyé

Pour moi ce sera The Grocery, assez loin devant les autres.

En même temps que la jeunesse m'a, comme on dit, déçu en bien. N'ayant aucun atome crochu avec les ballons ronds ou ovales, j'ai commencé sa lecture avec circonspection. Heureusement pour moi l'auteur ne s'attarde pas tant que ça sur la technique sportive (j'ai l'impression que cela n'a finalement pas plus d'importance pour le récit que les recettes pour "Le Viandier de Polpette"). Je ne suis pas sur d'avoir compris à quoi il voulait en venir, mais c'est peut-être pour le mieux.

L'Eté 79 ne m'a pas emballé. Exclure le père du dessin était peut-être une fausse bonne idée. J'ai un peu eu l'impression d'assister à un procès par contumace. Son personnage perd toute consistance et n'est finalement plus qu'une abstraction.

Le Souffle Court est effectivement un peu court.

Citation :

L'Eté 79 ne m'a pas emballé. Exclure le père du dessin était peut-être une fausse bonne idée. J'ai un peu eu l'impression d'assister à un procès par contumace. Son personnage perd toute consistance et n'est finalement plus qu'une abstraction.

Ben justement, l'abstraction a pour principe "d'amener" un regard plus méfiant, de par l'éloignement qu'elle crée. Elle apporte je trouve une richesse supplémentaire à ce personnage, une force supplémentaire pas sa"présence" ET sa "non présence". Je trouve que c'est justement là que réside l'un des grand tour de force de cette BD.

De plus, ce n'est pas le père,qui refuserait d'apparaitre (procès par contumace), mais l'enfant qui ne souhaite pas voir ce père si violent,c'est toute la nuance,et en cela le regard que peut porter un enfant sur ce genre de situation, sa représentation des choses, est très bien retranscrite.

Au final, je pense au contraire que cela donne bien plus de consistance aux personnages,qui pour moi,en aurait perdu en le faisant figuré sur les planches de manière plus "direct".

De plus, c'est oublier que la plupart du temps, et fort heureusement d'ailleurs, l'enfant n'assiste pas directement à toutes ces scènes,mais ne fait que les entendre...cela peut aussi traduire une peur de l'enfant de regarder en face ce père qui le terrifie.

Donc pas vraiment d'accord avec cet analyse...

Et bien moi je suis tout à fait d'accord avec mon analyse

Citation :

Ben justement, l'abstraction a pour principe "d'amener" un regard plus méfiant, de par l'éloignement qu'elle crée.

Je comprends bien que telles étaient les intentions de l'auteur, mais pour moi ça ne marche pas. C'est pour ça que je dit que c'est une fausse bonne idée.

Citation :

De plus, ce n'est pas le père,qui refuserait d'apparaitre, mais l'enfant qui ne souhaite pas voir ce père si violent

De mon point de vue c'est encore pire. D'ailleurs, à mon avis ce n'est pas l'enfant qui refuse de le voir mais bien l'adulte qu'il est devenu qui refuse de nous le montrer. Du coup le personnage (*) du père perd toute humanité, et le livre pas mal de son intérêt.

(*) Peut on encore appeler ça comme ça d'ailleurs ?

Citation :

De mon point de vue c'est encore pire. D'ailleurs, à mon avis ce n'est pas l'enfant qui refuse de le voir mais bien l'adulte qu'il est devenu qui refuse de nous le montrer. Du coup le personnage (*) du père perd toute humanité, et le livre pas mal de son intérêt.

Moui...pas convaincu, puisque le narrateur n'est pas "l'adulte" mais "l'adulte retranscrivant le souvenir de l'enfant" et de "comment cet enfant a vécu ces choses".

Le père reste un personnage, et du coup même un personnage clef, centrale,oppressant par sa présence et son absence. Son absence mais aussi et surtout la crainte de son retour. C'est une ombre,pesante,une menace à la fois invisible et concrète. On voit d'ailleurs sur toutes les planches où père et fils son réunis que le fils ne regarde jamais son père...

Et une fois encore j'insiste, la plupart des enfants "témoin" de scène de violence conjugale ne voient pas,mais entendent, car dans les moments de disputes les enfants se cachent,de peur d'être eux même pris pour cible.

Je trouve donc très fin et très juste la manière que l'auteur a de retranscrire la perception d'un enfant de ces évènements. Tu vois et analyse cela avec ton regard d'adulte et tes réactions d'adulte, et c'est en ce sens, à mon avis,que tu manques le message de l'auteur et sa pertinence.

Enfin ce n'est que mon point de vue

Sans surprise... Je vote pour The Grocery...