Encore et toujours une très belle rencontre.
En ce samedi 27 Juin, la librairie Esprit Bd a solennellement reçu Bernard Dillies, euh pardon, Renaud Dillies (encore les méfaits des copier/coller à partir des articles de la Montagne !!).
Renaud donc, est arrivé en pleine forme malgré le long trajet depuis la Belgique et nous a fait profiter de son talent tout l’après-midi au gré de nombreuses dédicaces extrêmement soignées en deux tours de poignet. Pendant ce temps bien sur, il fait la conversation aux uns aux autres, boit de la bière et fume des clopes…
La soirée fut tout autant joyeuse, nous avons beaucoup ri, parlé de Bd et de tout le reste, sommes tombé d’accord sur la supériorité de Shakespeare en toute chose et…bu de la bière.
La journée fut donc belle mais pas autant que ses magnifiques dédicaces…Comme je les adore toutes, je les publie toutes… soyons logiques !
Seulement voilà que vous racontez pendant ce temps ? J’ai donc choisi de parsemer le texte avec une tirade de Thésée, le duc d’Athènes dans Le songe d’une nuit d’été de W. Shakespeare.
Voilà pour ceux qui se demandent quel visage se cache derrière ces dessins, en voici un avant goût dont vous ne connaitrez le dénouement qu’à la fin du message…
"Plus étrange que vrai. Je ne pourrai jamais croire à ces vieilles fables, à ces contes de fées.
Les amoureux et les fous ont des cerveaux bouillants, et l’imagination si fertile qu’ils perçoivent ce que la froide raison ne pourra jamais comprendre.
Le fou, l’amoureux et le poète sont tous faits d’imagination.
L’un voit plus de démons que le vaste enfer n’en peut contenir, c’est le fou ;
l’amoureux, tout aussi frénétique, voit la beauté d’Hélène sur un front égyptien ;
le regard du poète, animé d’un beau délire, se porte du ciel à la terre et la terre au ciel ; et, comme son imagination donne un corps aux choses inconnues, la plume du poète leur prête une forme et assigne à ces bulles d’air un lieu dans l’espace et un nom.
Tels sont les caprices d’une imagination forte ; pour peu qu’elle conçoive une joie, elle suppose un messager qui l’apporte.
La nuit, avec l’imagination de la peur, comme on prend aisément un buisson pour un ours."
Le songe d'une nuit d'été, acte V, scène première.
Et maintenant place à l'artiste...
Ah, on ne le voit pas encore trés bien ET.... voilà!!!!