A travers, de Haugomat (Thierry Magnier)

Une lecture des plus émouvante malgré l’absence de texte. J’en reste encore sans voix.

Didine a écrit:

Une lecture des plus émouvante malgré l’absence de texte. J’en reste encore sans voix.

Ou peut-etre grâce à l'absence de textes ? Cela dit, il y en a quand même un peu

eraserhead a écrit:

Didine a écrit:

Une lecture des plus émouvante malgré l’absence de texte. J’en reste encore sans voix.

Ou peut-etre grâce à l'absence de textes ? Cela dit, il y en a quand même un peu

Pas faux : une indication pour chaque double page du lieu de la scène et de l’année à laquelle elle se déroule!

Ce rythme minimaliste de 2 dessins par année et l’utilisation de seulement 4 couleurs tout au long de l'album fait de surcroît la réussite de cet ouvrage.

Haugomat réussit le tour de force d'allonger à l'extrême l'espace inter-iconique d'une bande dessinée, celui qui met à contribution l'imagination du lecteur. Avec très peu de choses, un indice, un reflet, il parvient à traduire et faire partager une vive émotion. Brillant !
Didine, juste les trois couleurs primaires, je pense

fred a écrit:

Didine, juste les trois couleurs primaires, je pense

Et du blanc!

Efficace et simplement beau !
Une vie entière, avec toutes ses richesses, ses secrets et des sentiments, resserrée sur quelques pages et quelques traits. On traque les indices dans le dessin minimaliste, on lit les silences semés dans le blanc des pages, on brode les ellipses du temps qui file.
Sublime.

Simplement génial.
Pas de texte, une utilisation délicate et intelligente d'un dessin abouti qui stimule notre imagination avec grâce et légèreté.
C'est un livre à reprendre et reprendre encore.
Un sans faute.

Non pas que je sois hermétique car comme vous, j'ai également trouvé cette lecture brillante et efficace, mais de là à crier au chef d’œuvre ou au génie, je ne franchirai pas ce pas.
L'auteur nous propose un beau déroulé de vie, finalement très simple, un peu trop peut-être à mon goût quand je le compare à des MAM, Ware ou des Mc Guire (bon ok les comparaisons sont flatteuses).

de bien belles comparaisons (bien que je ne voie pas le rapport avec MaM). La simplicité que tu évoques est l'une des forces de ce livre, qui, s'il n'est pas un chef d'oeuvre, reste cependant l'une des lectures enthousiasmantes, parce que différente, de cette année.

eraserhead a écrit:

de bien belles comparaisons (bien que je ne voie pas le rapport avec MaM).

Pour MaM, je pensais surtout au fait de traiter de l'infiniment, qu'il soit grand ou petit.

Dur de ne pas adhérer à ce récit maîtrisé, poétique et cruel.
Une date, un lieu, un fragment de vie et un lecteur happé par ce voyage si habilement mis en couleurs et en forme.