Sélection pour le Sheriff de mars 2014

moins de couleur du coup

Une sélection plus homogène que les deux derniers mois, la prochaine réunion promets et les avis devraient être plus partagés en perspective   

Can a écrit:

Une sélection plus homogène que les deux derniers mois 

Peux-tu préciser car je ne vois pas du tout le côté homogène ?

Encore une belle sélection, c'est sûr ! Et une issue surement plus ouverte...

je comprends "homogène" par sans grande tête d'affiche écrasant tout, je dirais...

Je ne comprends, il n'y a vraiment pas match !

eraserhead a écrit:

je comprends "homogène" par sans grande tête d'affiche écrasant tout, je dirais...

Eraser m'a compris ! Non sans dec', pas de Blutch ce mois ci ?!?!

Pour la première fois depuis bien longtemps, il n'y aura qu'un seul album que je souhaite ici réellement défendre, Le Fils du Yéti donc  .

Pour moi, deux BD se détache du lot : "Le fils du Yéti" et "Une affaire de caractères" avec une préférence pour l'un d'eux... A débattre le 06 !

Je ne suis pas sûre de pouvoir être des vôtres mardi, mais si débat il devait y avoir sous mon crâne, ce serait entre Le fils du Yéti et Orientalisme.

Orientalisme en tête pour l'instant,
suivi d'Une affaire de caractères.

PAreil pour moi, sans surprise.
J'ai bien aimé Le Fils du Yéti, une belle lecture, attachante.
Une affaire de caractères aussi, livre plein d'intelligence.

Il me reste encore une lecture pour ce mois (Orientalisme) mais pour le moment pas de favori à défendre... Vos arguments exposés lors de la prochaine réunion feront à priori mon vote !

Pour ma part un seul titre est nettement en tête ce mois-ci Le fils du Yéti.

c'est un bon livre. Mais que reproches-tu aux autres ?

Orientalisme serait le sheriff du mois si seulement je pouvais être là le 6 mai, ce qui n'est malheureusement pas le cas.
Bonnes discussions à vous!

Je ne serai pas là le 6 mais sinon j'aurais bien défendu "I fucking love Paris"
Non, je déconne.
Ma préférence est au fils du Yéti devant une affaire de caractères

Coucou,

Un mois perdu dans mes priorités! Du coup j'ai réussi à ignorer la soirée pour la remise du shériff d'or. Tant pis pour moi...


J'ai quand même lu les quatre fantastiques dans un sursaut d'humanité pour le monde extérieur.

--> Le fils du Yéti: "le feu qui déclenche, la belle qui attise, la jeunesse qui réveille et la mort qui interroge..." par contre la belle voisine est d'une discrétion attirante. Plein de regret pour les petits pervers lol

--> Orientalisme: En Turquie (merci le drapeau et la mosquée bleue) les femmes travaillent et les hommes rêves. Heureusement le chien parle sinon je crois que je n'aurai pas réussit à suivre le rythme de l'histoire. La connotation des couleurs est obscure et inconstante à mon avis. Heureusement, il y a des touristes plein de clichés! Est-ce que l'œuvre est un cliché elle aussi?

--> I fucking love Paris: une sacré performance! Arriver à me faire lire 200 pages de "Voici" ou "Closer" sans attendre que le docteur ouvre la porte de la salle d'attente pour me délivrer de cette ambiance cynique, CHAPEAU! Tout commence par la réalité du conte de fée de Miss France: "miss smoking et funérarium" que du bonheur. Et puis ce rythme, on a l'impression d'être au milieu d'une bande de poules qui jacassent sans interruption.

--> Une affaire de caractère: Je l'ai lu tard dans la nuit. Du coup, je n'ai pas tout compris... La musique des mots est là mais mon cerveau n'est plus disponible ce mois-ci pour fournir un effort.


Finalement, je crois que je vais défendre les starlettes de Fucking Love Paris et leurs rythmes stroboscopiques.
Les arguments populistes contre mes petites chéries sont proscris.

eraserhead a écrit:

c'est un bon livre. Mais que reproches-tu aux autres ?

Orientalisme: l'irrégularité du propos qui m'a fait perdre l'émotion ressentie une bande de fois

Une affaire de charactères: je crois que j'ai toujours du mal avec les exercices de style et celui-ci ne déroge pas à la règle. Certe c'est bien mené mais l'ennui s'est très vite installé pour ma part. Ajouté à cela la non-émotion visuel qu'a suscité chez moi ce livre et voilà une petite semaine seulement après lecture il ne me reste rien ce celle-ci.

I fuc...g love Paris: malgrès un joli portrait d'une jeunesse obnubilée par les paillettes et le star system, ce titre n'a pas réussi à rivaliser avec celui de Tronchet.

Ps: je serai normalement présent ce soir mais risque d'être en compagnie de mes gardes du corps (maman risquant de ne pas avoir débaucher pour cause de réunion à prolongation).

-Madame Tournebise, faut rester couchée, vous comprenez?

Voilà ce que m'a dit le médecin à l'instant, après m'avoir annoncé que mes douleurs lombaires sont en fait une infection rénale... Loose...

-Mais monsieur le médecin, lui répondis-je, j'ai un truc de prévu ce soir!

*Exaspération totale du praticien qui hésite entre sobriété de sa tenue et me coller une grande tarte dans le citron* Madame Tournebise, vous faites comme vous voulez, mais si vous souhaitez finir aux urgences, je vous encourage à suivre vos projets de la soirée...


Bref vous l'aurez compris, une indisponibilité corporelle (et apparemment rénale, c'est drôle, ça fait pas mal quand je fais pipi (Wormwood t2) mais qu'est-ce que ça latte mon dos!, va probablement m’empêcher de vous rejoindre ce soir!

De toute façon, j'aurais défendu corps et âme (et reins les premiers) Une affaire de Caractère! Parce que franchement? Par pitié! Soyons un peu sérieux voulez-vous.. Orientalisme? Orientalisme, ou Presl qui continue d'utiliser une formule qu'il ne renouvelle pas ou mal. Qu'est-ce que c'est que c'est couleur? Qu'est-ce que c'est que cette vision facile et manichéenne au possible? J'ai cherché désespérément et en vain une cohérence, une justification aux codes qu'il semble développer. A terme rien n'explique son usage ponctuel des couleurs, et rien, mais alors absolument rien, ne justifie finalement le propos plan-plan qu'il nous propose sur... Sur quoi? La lutte des classes (c'eut été plus ambitieux), les différentes strates sociales qui s'observent en chien de faïence mais ne se rencontrent pas? Et puis c'est quoi cette histoire de fin ouverte? Ne pas faire de fin, ce n'est pas faire une fin ouverte vous savez? C'est juste dissimuler derrière une ambiguïté de traitement, une suggestion totalement convenue.

Bref je n'ose même pas poser le travail de François Ayrolles en comparaison. Il n'y a rien à comparer. J'ai eu une expérience très enrichissante, venant de la part de quelqu'un qui ne connait pas du tout la Bd, mais qui en feuilletant par hasard cette Affaire de Caractère, est tombé fou amoureux du dessin. Je me suis donc fendue de quelques commentaires, expliquant qu'Ayrolles selon moi, revisitait diablement bien la ligne claire, lui octroyait des couleurs dont la sensibilité et l'originalité n'était pas sans rappeler un Mazzucchelli dans Asterios Polyp. Quant à la langue, quant à l'histoire, je ne saurais probablement pas développer par écrit combien ce récit m'a fasciné, mais j'aimerais que nous restions sérieux et que l'on arrête de comparer la réussite de Mr Ayrolles, avec les autres auteurs qui lui ont été opposés ce mois-ci. J'accorde un bémol à Tronchet pour la joliesse de son histoire, mais ce mois-ci c'était définitivement une affaire de caractère pour la sélection qui selon moi, ne souffre pas de comparaison ridicule!

marion a écrit:

Quant à la langue, quant à l'histoire, je ne saurais probablement pas développer par écrit combien ce récit m'a fasciné

trop de couleur distrait le spectateur

Quelques absents ce soir, un peu dans tous les camps, ça promets une issue très serrée.

Bien essayé Marion, et belle tentative désespérée de défendre (et descendre) les titres de ce mois ci.

Mais c'est bête... car moi je serai la ce soir, et je défendrai Orientalisme

Pour la ligne claire, oui, c'est revisité, mais même n'étant pas expert tintinophile, y'a un monde!
Alors non, pas de comparaisons ridicules, mais on doit pas parler de la même chose

Sinon, bonne récupération à toi et bon courage pour la suite.