Excusez-moi, je n'avais pas réalisé qu'il y a vait deux pages. Mon message précédent se rattache au dernier de la mage 1, de botachris.
Donc, quelques réponses de plus. Concernant Scrooge : j'ai lu du Dickens, mais pas "A christmas Carol". Et je n'ai pas vu le "Drôle de noël de Scrooge". Difficile par conséquent de mesurer la ressemblance supposée. Il me semble pourtant que les thématiques sont assez différentes, non.
En fait, si je devais faire un lien avec un film, ce serait plutôt avec "It's a wonderful life" de Capra. Thème différent mais même ressort : la révélation faite au personnage principal par la modification du monde où il vit, l'espace d'une nuit.
Pour Scrooge, il va falloir que je trouve le dvd !
Pour le Colonel Sponzs : retour du refoulé ? Non non j'assume sans complexe et c'est tout à fait conscient. Mais je récuse le verdict de fin morale. Dans la conclusion, le personnage retrouve sa motivation personnelle, le ressort de SON inspiration.
En revanche, y a-t-il une dimension de fable morale dans cette histoire ? Oui, et je la revendique. C'est critique de la présentation, dans les médias, de la célébrité comme une fin, et surtout comme l'aboutissement du travail de création. Perversion du sens commun, glamourisation de la vie d'artiste qu'on finit par associer à l'hallucinant style de vie d'une toute petite poignée d'individus qui sont devenus les instruments de la machine médiatique… Si exprimer cette critique c'est être moralisateur, alors j'accepte de porter cet épithète. Dès qu'on parle de faits sociaux, on prend le risque d'être "moral", puisque bcp de questions de société ont une dimension morale. Le gag de l'interview autour du "conte moral" supposément écrit par Vladimir Principal a pour but d'illustrer de façon humoristique (et donc pas trop moralisatrice) cette dimension.
Cela étant, je me rends compte que je suis en train de répondre à un centenaire Bordure (n'est-ce pas Sponsz). Pour moi qui suis Syldave, c'est inenvisageable ! Je m'interromps tout de suite :-)
A bientôt,
Parno