Emma vient d’avoir seize ans. L’heure du mariage a sonné ! Chaperonnée par son cher oncle le Baron — un tantinet porté sur la bouteille — notre curieux couple part au bal travesti. Fonçant à toute berzingue dans une complète obscurité, notre duo percute le carrosse de Lord Pudding escorté du fakir Satiagit et de son tigre...
Le regard attendri (coquin ?) que porte aussitôt notre jeune Cendrillon pour la bête n’est que le signe avant-coureur d’une folle soirée. Mais la fête ne serait pas réussie sans un soldat nommé Tête de bois, un savant (fatalement fou), une paire de flics et toute une tripotée d’aristocrates encostumés...
Quelque part entre Tim Burton et Edward Gorey, le premier Bal d’Emma introduit ses acteurs à la façon d’un Carnaval des Animaux gothique. Fauves, gueules cassées, bourgloutes et nobles décatis sont à la parade, jusqu’à ce que tout ce joli monde se percute en un bouquet final aussi macabre que réjouissant ! (notice éditeur)
Belle balade surréaliste au graphisme formidable (et au texte itou !).
Une première double page résume l'histoire à l'aide de schémas, de flèches en tout sens. Franchement réjouissant.
Le récit démarre fort et s'étiole un peu par la suite.
Il convient encore une fois de souligner le formidable travail d'édition effectué par 2024. (Superphane)