Défrichage 2017

Can a écrit:

Les spectateurs, décevant.

Comprends pas. Un des grands livres de l'année dernière, on passe à côté.

eraserhead a écrit:

Can a écrit:

Les spectateurs, décevant.

Comprends pas. Un des grands livres de l'année dernière, on passe à côté.

Comparé à son dernier, sur que c'était un grand livre

Ça m'agace de ne pas pouvoir répondre !!! Gare à toi quand je serai rentré

j'ai ouvert directement un sujet pour Filmo graphique, sans passer par là.
Je pense que le livre mérite notre attention, mais qu'il souffrira de la comparaison avec McCloud (c'est injuste) et de l'origine de son auteur... Ce qui peut se discuter au 2e tour.

Dans ce livre, comme le souligne en exergue l'auteur, tout n'est pas forcément vrai et tout n'est pas forcément faux. Dans le Londres de 1943, un acteur de renom, David Niven, et un autre en devenir, Peter Ustinov, vont se prêter à une mystification qui a pour but de désorienter des forces nazies occupées sur tous les fronts. Avec cette comédie rocambolesque dont l'humour et le charme ne sont pas sans rappeler ceux du To Be Or Not To Be de Lubitsch, Harambat démontre son excellence et la polyvalence de son inspiration.




Quand la gageure de l'adaptation d'un œuvre mondialement reconnue devient une réussite parfaite ! Les pages de David Sala sont sublimes, presque irréelles, hors du temps, et apportent un nouvel angle à la nouvelle de Zweig, comme si la plongée graphique dans l'abîme cérébral pouvait en accentuer la schizophrénie.

Sur les piles des nouveautés depuis fin Août, "L'aimant" de Lucas Harari ne pouvait que nous faire de l’œil avec une édition classieuse, épaisse et attirante de Sarbacane (un peu à la manière d'un Shangri-la paru l'an passé) et des bons retours de la presse (BD du mois chez RTL, sélectionné au prix des libraires Canal BD).

Son contenu révèle un polar/thriller qui nous conduit en Suisse afin de nous perdre avec Pierre, le héros du livre dans les thermes de Vals. Ce magnifique bâtiment, conçu par le célèbre architecte suisse Peter Zumthor exerce une fascination chez l'étudiant en architecture au point pour lui, d'engager des recherches sur le lieu et les légendes qui s'y rapportent. Au gré des rencontres, sa quête va prendre une tournure angoissante, oscillant entre fantastique et romance. Séduisante et prenante par son atmosphère, la lecture de l'aimant me laisse pourtant un sentiment partagé entre belles promesses (la ligne claire, les longues pages muettes, l'idée de faire d'un lieu un personnage central du récit) et manque de maturité (scénario décousu, mélange des genres, inégalité du dessin, final assez convenu). Un auteur sans doute à suivre après ce premier titre prometteur mais pas totalement abouti.

Deux lectures cette semaine !

1- Matricule 155, d'Augustin Comotto (Vertige graphic)
Où l'auteur déroule la vie de Simon Radowitsky, anarchiste d'origine ukrainienne, enfermé durant une grande partie de sa vie, symbole malgré lui de la résistance aux pouvoirs, qui choisira l'anonymat pour échapper au statut d'icône. C'est fouillé, documenté, un peu laborieux à vrai dire même si le récit présente un personnage très digne d'intérêt.

2- L'inconnu, d'Anna Sommer (Les cahiers dessinés)
N'y allons pas par quatre chemins, l'une des lectures les plus enthousiasmantes de mon année. Et un auteur sans doute à découvrir.
Un scénario hyper-construit qui manie avec art l'ellipse et les dialogues au scalpel. Un bel article chez actua bd : http://www.actuabd.com/Un-livre-et-une-retrospective-Anna-Sommer-une-autrice-a-l-honneur

Un peu tard pour valider avant mardi, mais je mets quand même, sachant que Fred a apparemment aussi bien apprécié.



J'ouvre un sujet dans chroniques.

Offert hier, Nos Vacances, de Blebolex, pépite d'or du salon de Montreuil.
Très beau livre sur la cruauté enfantine et ode à l'acceptation de l'autre.
Un cadeau de Noël parfait pour les 10-15 ans (et plus, même !)

J'essaie de lire le Edith & Zidrou avant mardi.

Lu le dernier Ulli Lust, "Alors que j'essayais d'être quelqu'un de bien" où l'auteur(e) Autrichienne poursuit le sillon autobiographique engagé avec "Trop n'est pas assez".
J'y reviendrai Mardi, l'album devrait être apprécié et trouvé son lectorat (sélectionné à Angoulême comme le Marion Fayolle d'ailleurs), pour ma part l’exercice autobio se révèle insuffisant, on peut avoir des choses à raconter et savoir les raconter, ça ne prends pourtant pas ici dans cette lecture qui ne décolle jamais réellement, tournant un peu en rond, comme son personnage perdu entre deux hommes et dans une société où elle cherche désespérément sa place.
Alors il y a du sexe, de l'amour, des cris et des larmes mais trop n'est pas assez.