Vote de septembre 2016

A écouter le petit extrait dans lequel l'auteur nous parle de la bd comme d'"une autre grammaire, d'un autre langage...", du fait d'incarner les pensées du personnage, autrement qu'en voix off...

https://www.franceinter.fr/livres/pereira-pretend-l-adaptation-reussie-en-bd-d-un-roman-de-tabucchi

Intéressant d'entendre que PH Gomont s'est 'adapté' dans ses techniques purement graphiques, à la lumière de Lisbonne ...

Tu déformes (n'as pas compris) mon propos : je m'etonnais que ça ait dérangé lors d'autres lectures et moins ici.
Quant à moi, je ne parle pas de vision mais d'écriture. La bande dessinée est un autre langage sans doute (quelle belle idee très novatrice) mais je parle davantage de langue et de mon point de vue forcément subjectif,  je trouve la langue employée par l'auteur sage et assez commune, en tout cas pas à la hauteur des louanges bien objectives que vous lui attribuez.
Je redis que c'est un beau livre (mais que j'ai trouvé ces répétitions lourdaudes et sans doute mal digérées de l'oeuvre adaptée).
Concernant l'adaptation, je me re-repete, l'oeuvre adaptant livre au minimum une critique de l'oeuvre adaptée, elle en constitue une lecture et non pas une relecture (idée restrictive de l'adaptation). Elle s'inscrit dès lors dans deux corpus, pont entre l'oeuvre adaptée et l'oeuvre de l'auteur.

Merci pour ces précisions, Eraser, je ne voulais surtout pas déformer ton propos bien au contraire .... je m'en vais re-lire

Je l'ai sous entendu d'autre mois et là c'est encore plus frappant dans une période très prolifique en sortie, et ce n'est pas pour me chercher une excuse mais ce décalage ne me convient plus et ne me permets pas de participer activement à la vie de la sélection, tout en étant aussi pro actif sur la lecture des nouveautés.

J'ai comme Joco, lu les quatre livres ci présent en Septembre, il y a plus de deux mois !
Alors tout content de leur sélection,et par leurs innombrables qualités je pensais me faire un plaisir de les relire, de faire une chronique et de prendre position pour un Pereira ou un Shangri-la.

Malheureusement, rien de tout cela et sans Claudine, aucun de ces livres ne seraient même chroniqués (merci aussi Gaga), sans Manue et Eraser, aucuns échanges n'auraient vu le jour, je me suis laissé prendre par la nouvelle pré sélection (enfin pas tant que ça il m'en reste encore quatre à lire d'ici mercredi), je me suis laissé prendre par le défrichage du mois suivant (enfin pas tant que ça, je n'ai lu qu'une nouveauté), bon en fait je crois que je n'y arrive pas (plus ?) et quand je n'ai plus rien à dire sur ce qui ressemble à une des meilleures sélections de l'année, je ne peux que m'interroger sur le fonctionnement général et le mien en particulier.

Sinon je lis vos arguments, j'essaie de réfléchir au sens de mon vote (l'évidence Pereira ou l'imparfait Shangri La) et je reviens avant Mercredi vous livrer tout ça !

Après avoir lu l'extrait posté par Claudine (encore merci) et son pendant graphique, je ne peux qu'être d'accord avec ce que nous disait Fred, déjà en ce début de mois : l'importance accordée aux dialogues ainsi que l'incarnation des démons intérieurs de Pereira relèvent bien d'une forme d'appropriation du roman original de la part de PH Gomont ... et c'est un travail qui témoigne d'une belle évolution dans l'oeuvre de l'auteur, c'est pourquoi je voterai pour lui ... je n'ai pas relu Shangri-La, à tort forcément, c'est une oeuvre assez impressionante graphiquement (trop ?) mais qui pour moi manque d'épure et de maturité, mais je reconnais que c'est aussi un très beau travail pour un si jeune auteur et qu'il faudra le surveiller de très près ...

Je crois vraiment qu'il faudrait revenir, pour la prochaine édition, aux équipes constituées d'un membre du comité de sélection et d'un ou deux jurys. Cela nous obligeait à rédiger la chronique du livre sélectionné par le membre du comité presque dès le début du mois de pre sélection et permettait aux membres du comité - qui ont beaucoup de lectures en cours- de laisser une mémoire écrite sur ce livre. Ça nous obligeait, nous les simples jurys, à nous investir sur un livre dès sa pré sélection. Ça donnait aussi l'occasion de repartir le travail d écriture et de recherche autour d'une bd entre 2 ou 3 personnes...

Oui, tu as raison c'est sans doute le meilleur moyen de réinvestir tout le monde, si tout le monde a envie de se réinvestir ...

Pereira Prétend est un livre esthétiquement très beau et nous livre un message politique sans en faire trop avec un personnage profond. Je vote donc pour cette BD ce mois-ci.

Il y a quelques lourdeurs dans Shangri-La. Une magnifique édition effectivement et un auteur Mathieu Bablet, que je ne connaissais pas, à suivre.

Vraiment une très belle sélection........ la preuve ?




La bande dessinée Les Voyages d’Ulysse décroche le Grand Prix de la critique ACBD 2017.

Publié par les éditions Daniel Maghen, Les Voyages d’Ulysse succède au palmarès du Grand prix de l’Association des journalistes et critiques de bande dessinée à Zaï zaï zaï zaï de Fabcaro. Il devance quatre finalistes : Monsieur désire?, Stupor Mundi, Pereira prétend et Shangri-La.

Le Grand Prix de la Critique ACBD a pour ambition de « soutenir et mettre en valeur, dans un esprit de découverte, un livre de bande dessinée, publié en langue française, à forte exigence narrative et graphique, marquant par sa puissance, son originalité, la nouveauté de son propos ou des moyens que l’auteur y déploie. »

Que c'est dur de choisir...
J'ai un vrai coup de cœur pour l'univers graphique de Shangri-La et l'histoire m'a emportée avec elle. Le peu de SF que j'ai lu a toujours eu ce côté lourd dans les explications techniques ou d'intrigues - donc je ne suis pas étonnée de retrouvé ça dans le livre de Bablet. Il y a des épisodes qui sont vraiment d'une grande force, notamment la découverte de l'Arche - moment qui secoue jusqu'au fond des tripes, même à la deuxième lecture. Et que c'est beau, ces grandes pages dans l'espace !

"Pereira prétend" est, quant à lui, très réussi, très complet, offrant une belle unité entre le dessin, les couleurs et l'histoire - et le personnage de Pereira est profond, sa transformation lente est contagieuse. Je n'ai pas trouvé pénible l'utilisation du "Pereira prétend", mais si les arguments de Jérôme (la référence à un narrateur de littérature, duquel il aurait fallu se libérer) m'ont apporté un autre éclairage.

Pereira le sage ? Ou Shangri-la le fougueux ?
Quoiqu'il arrive, je serai contente que l'un de ces deux livres soit le Sheriff de septembre.
Je vote pour Shangri-la.

Joco a écrit:

Je re-feuillette l'un, puis l’autre. Je reviens au premier (me ressert un whisky, deux doigts, pas plus) et ainsi de suite.

Tout pareil, mais avec de l'Ethno Bar (ce qui permet de mettre facilement 4 doigts sans problème).


Manue, je ne pense pas qu'il suffise de mettre des petits personnages en démons intérieurs pour faire une adaptation BD réussie
Moi j'ai tout de suite pensé à Milou... comme quoi...

Belle surprise à la lecture de L'ombre de moi-même, mais qui reste assez anecdotique.
Pereira prétend ne m'a pas réellement convaincu, je ne connais pas Lisbonne, sa luminosité, ses couleurs, sa chaleur, rien qui m'a vraiment transporté (avec une belle maîtrise des couleurs et du dessin quand même!).
Les personnages secondaires m'ont paru manquer de relief aussi. Reste l'histoire de cet homme et toute l'ambivalence de ces moments d'Histoire où chacun est confronté à des choix, entre égoïsme, lâcheté, passéisme, rébellion, contestation, héroïsme ou simplement intégrité.

Shangri-La nous transporte avec sa fresque graphique colossale et son univers grandiose. Il y a beaucoup d'ambition, et une volonté de nous faire réfléchir, mais persistent des défauts aussi et ces explications pesantes.

Monsieur désir? où bien plus que la vie de notre héros, une ode à cette femme tout à la fois ordinaire et fabuleuse, un portrait réjouissant pour une fin surprenant pleine d'espoir et de rêves.

Je vote pour Shangri-La avec une mention spéciale pour Monsieur désir?

gagadinorux a écrit:

Manue, je ne pense pas qu'il suffise de mettre des petits personnages en démons intérieurs pour faire une adaptation BD réussie
Moi j'ai tout de suite pensé à Milou... comme quoi...

Cela ne suffit pas en effet, mais il n'y a pas que ça, il y a la vivacité des dialogues qui donnent vie aux personnages , le jeu avec les bulles aussi ... enfin il est un peu tard pour débattre ... et Milou , c'est une référence qui ne me dérangerait pas

Je trouve qu'on cherche des poux là où il n'y a pas vraiment mort d'hommes que ce soit à propos de ces petits démons ou encore de l'utilisation du "Pereira prétends", ces "effets" font intégralement partie du récit et ne font pas figure d'artifices, ni ne sont pas là pour combler un vide ou pour céder à quelconque facilité.
Je vois d'ailleurs des défauts beaucoup plus évidents dans Monsieur Désire, dans son équilibre narratif et son rythme par exemple avec cette relation dominant/dominé qui est toujours sur le fil et qui cherche constamment à offrir des pages ou des moyens d'expression, tantôt vers un personnage, tantôt vers l'autre sans que la relation entre les deux pourtant recherchée, ne soit clairement décrite, cela restera une frustration avec comme je l'ai dit, un final qui s'emballe un peu trop vite à mon goût.
Je vois aussi un peu trop d'évidence dans "l'ombre de moi même", plein de bonnes idées et des réflexions intéressantes, mais le livre reste un peu trop en surface, dommage, j'ai aimé la construction et le ton.
Shangri-la est et restera comme un des livres marquants de cette année pour les ambitions qu'il nourrit, ambitions et démesure, voilà ce que m'inspire ce titre, et forcément dans ce projet de grande envergure, il y a des moments plus faibles et moins soutenus, tant graphiquement que narrativement. Je serai tenter de voter pour, mais quelle place trouvera t'il dans une sélection finale?, si ces défauts ne sont pas rédhibitoire à ce stade, je ne suis pas certain que nous lui pardonnerons tout dans un vote final..

Et c'est bien dans sa capacité à proposer un certain perfectionnisme, chose que l'on affectionne pas toujours ici, que j'ai envie de garder Pereira car intrinsèquement, il réunit toutes les qualités que j'attends d'une BD, rythme, découpage, dessin, couleurs, ton, tout en apportant son lot de réflexions en usant d’événements passés mais toujours dans l'air du temps.

Je me souviens que du temps des notes, on jugeait principalement sur le critère suivant, la qualité d'ensemble dans sa complémentarité entre texte et dessin, dans la force de l'idée de départ et de son développement scénaristique, Pereira a vraiment cette qualité d'ensemble que je ne vois pas totalement dans Shangri-La.

Je vote Pereira prétend. Des quatre livres proposés, c'est celui qui souffre nettement le moins de défauts. Faisant partie des membres du jury qui ont lu aussi le roman, je trouve très pertinente la lecture que PHG propose. Pertinent aussi le fait de traiter ce sujet de la dictature silencieuse qui demeure plus que jamais une menace (chez nous, mais une réalité ailleurs) (le roman avait servi d'étendard à la jeunesse anti-berlusconienne de l'époque). C'est une vraie bande dessinée qui découle d'une histoire dont on se dit, aux prises avec le roman, qu'elle n'est pas évidente à adapter. PHG respecte la matière première et l'exprime dans une mise en scène bien équilibrée et plutôt subtile. Se passer du leitmotiv aurait été, plus qu'une idiotie, une injure au texte et à l'issue que la prétention peut laisser entrevoir (si le "moi président" colle toujours à Hollande, c'est bien qu'une formule peut dessiner un contour), entre débine et débat.
Shangri-la est bien valeureux, mais assez cliché quand même et tellement mal écrit !
Monsieur désire ? souffre de sa mise en couleurs qui gomme partiellement les qualités exceptionnelles du dessin de Virginie Augustin et d'un choix de papier désastreux qui renforce l'impression de ratage des couleurs.
L'Ombre de moi-même, j'ai bien aimé, mais je ne m'en souviens plus.

Naphtalène prétend que la sélection mensuelle lui a beaucoup plu.
Naphtalène prétend que l'ombre de moi même n'est pas assez costaud malgré sa carrure géométrique,
Naphtalène prétend qu'elle remercie Lisbeth pour sa force et la garde dans son coeur ,
Naphtalène prétend qu'après avoir soupesé Shangri la et Pereira, c'est ce dernier qui a fait pencher la balance de son côté ( sans mauvais esprit ).
L'odyssée de Shangri la est ambitieuse et bien menée, remarquable graphiquement.
Mais militantisme et optimisme sont si rarement liés, et l'atmosphère llisboète si bien rendue, que je veux suivre Pereira ...

Tue-loup prétend que le cynisme trop appuyé de "l'ombre de moi-même", lui laisse un goût amer

Tue-loup prétend que le noir & blanc, c'est un peu comme les sessions acoustiques en musique, pas de gras, pas de faute de goût, rien d'inutile, juste l'essentiel au plus proche de la création originale...(pas à une contradiction près, Tue-loup prétend aimer Pet Sounds des Beach Boys et l'intégrale de Lorenzo Mattotti ! )
Tue-loup prétend comme Fred que Monsieur désire souffre de sa mise en couleurs.
Tue -loup prétend que c'est dommage car les (més)aventures de ce Valmont lui semble d'une intemporalité remarquable. Cette psychanalyse par le prisme de la lutte des classes est vraiment passionnante. Une BD N&b remarquable ...

Tue-loup prétend qu'il y a longtemps qu'il n'avait pas pris autant de plaisir à lire une BD de SF (depuis LUPUS, peut-être )
Tue-loup prétend qu'il en a pris plein les yeux, et qu'il s'est vu comme un cosmonaute, en apesanteur à admirer la terre et l'infiniment bleu de l'espace.
Tue-loup prétend qu'il ne comprend pas comment on peut dessiner aussi bien les vaisseaux spatiaux, les paysages désertiques et urbains, les têtes de chien et aussi mal les visages humains. Est-ce une affaire de confiance, de choix ? peut-être ? sûrement ?
Tue-loup prétend qu'il ne comprend pas ce choix.
Tue-loup prétend qu'il y a longtemps qu'il n'avait pas lu un scénario politique sur la consommation et le conditionnement aussi naïf (naïf, c'est pour rester poli ! )
Tue-loup prétend que les fulgurances narratives et graphiques de SHANGRI-LA sont plombées par cette "naïveté"


Tue-loup prétend qu'il vote pour PEREIRA prétend, que cette BD est tout sauf naïve. Sa beauté graphique, ses multiples pistes (j'aime beaucoup les moments avec le docteur, les arrières plans des ruelles, le portrait de sa femme, la chambre d'enfant, les cheveux rouges, les cheveux verts/Bleus ...l'insouciance de la jeunesse, la littérature française, la vision politique...l'acte d'engagement politique, le devoir citoyen de prendre position ...) C'est intelligent, pertinent et jamais dans le jugement.
Tue-loup prétend que la Bd de PHG est en tout point remarquable, déjà un classique.
Tue-loup prétend que certains la jugeront trop consensuelle, trop politiquement correct et pourquoi pas trop bobo !!!
Tue-loup prétend qu'il s'en fout, qu'il en a marre de ce cynisme ambiant ... Non, tout n'a pas la même valeur: Tabucchi, c'est de la littérature, c'est passionnant, intelligent et en aucun cas conservateur et bien pensant.

P't'n Naphtalene a posté pendant que je rédigeais mon message ...

On a eu la même "idée " !!!

C'est Eraserhead qui va être content ...

4 livres de qualité, c'est certain mais Peireira me semble bien au-dessus du lot. Nous retrouverons Bablet à l'avenir, j'en suis certain !

Je n'ai pas mémoire d'une telle sélection mensuelle. Je me souviens de très bonnes sélections où trois bonnes lectures me faisaient hésiter quand une quatrième était plus anecdotique. Mais ce mois-ci, j'ai trouvé que nous avions quatre très très bon livres. (Je regrette ne pas avoir trouvé de temps pour échanger sur ces livres : ils le méritaient.)

L'ombre de moi-même est celui que j'écarte le premier. Il vise l’anecdotique avec le portrait d'un homme ordinaire et y parvient magnifiquement. Je crois que j'aurais autant de plaisir à le relire d'ici quelques mois que lors de cette sélection.

Pour mon choix, j'hésite entre Shangri-la et Monsieur désire ?. Non pas que Pereira prétend soit faible ; il est d'une très grande réussite. Loin de moi l'idée d'éliminer un livre "trop parfait", mais les deux autres présentent un trait qui me les rend plus chers. C'est difficile de ne pas retenir un aussi bon livre -mais de toutes façon, le vote étant plié, on se retrouvera !

J'ai toujours eu un faible pour la science-fiction et avec Shangri-la, on a un très bon cru. Les problématiques dénoncées sont actuelles et on sent l'aspiration des gens à une vie ayant plus de sens et de beauté.

Concernant Monsieur désire ?, c'est l'exploration de cette relation de celui qui veut s'exposer à l'écoutant qui m'a fascinée. Je crois qu'il y a là une problématique très actuelle et je ne me souviens pas l'avoir vu aussi bien traité auparavant.

Allez, il est temps d'en retenir un... Je crois que ce sera Monsieur désire ? : c'est le titre duquel j'ai le plus parlé autour de moi ce mois.

Merci Sheriff pour cette belle aventure qui nous fait découvrir d'aussi belles choses.

Quand on a quatre très bon livres, les votes sont plus équilibrés, ou alors, il y a une sorte de pensée unique.
@tue-loup : cynique je veux bien mais ambiant, non! Tu répondras de cet affront !!

eraserhead a écrit:

Quand on a quatre très bon livres, les votes sont plus équilibrés, ou alors, il y a une sorte de pensée unique.

Pffff, pour sûr! des moutons

Seul Eric sauve l'intégrité du jury... Merci!

eraserhead a écrit:

Quand on a quatre très bon livres, les votes sont plus équilibrés, ou alors, il y a une sorte de pensée unique.

Oui. Et quand on a un livre exigeant et ambitieux (bref, un chef d’œuvre), les votes le montrent également.

Oui, tout à fait. Tu regarderas ce que les votes avaient donnes pour aller retour, pour hors zone les incrustacés, pour bêta civilisation, etc... qu'on peut tous qualifier je pense d'exigeants et ambitieux.
Quand tu reviens, on en reparle ?

PS : je remplace hors zone par les incrustacés parce qu'effectivement hors zone avait était plébiscité au 1er tour, je croyais que non.