Décembre est pour moi le mois du rattrapage de retard, je n'y arrive pas mais j'essaie de reprendre dans l'ordre inversé de mes achats.
Après le Revoir Paris, j'ai lu
Moi, Assassin de
Antonio Altarriba qui a reçu le grand prix de la critique.
Une Bd assez réussie même si je l'ai trouvé inférieure à son précédent album
L'art de Voler, récit sur la vie du père de l'auteur.
Changement de style donc avec ce bon vieux thriller qui s'adresse aux amoureux du genre, c'est l'histoire d'Enrique Rodríguez Ramírez, professeur d'histoire de l'art à l'université du Pays basque, pris depuis plusieurs années de pulsions meurtrières. Cet homme mets un point d'orgue à transformer chacun de ses crimes en œuvre esthétique, car pour lui tuer est un Art.
C'est donc un thriller cultivé que nous livre l'espagnol avec de nombreux clins d’œils à la peinture (Goya, Munch, Grünewald) et à l'art religieux, un polar assez violent, lorgnant à ce niveau, ainsi que par son dessin, vers le Comix.
A ne pas mettre entre toutes les mains.