Il n'y a pas beaucoup d’œuvres dites sexouelles (pardon pour cette faute de frappe, qui est en fait une référence à mon bien aimé Syndrome de Warhol), au Japon qui ont réussi à retenir mon attention! Pourtant tout vient à point, à qui sait attendre!
Notre jeune héros, naïf à mort, débarque de sa campagne pour vivre une nouvelle existence dans la grande ville. Son appartement lui plait, c'est indéniable, si ce n'est ce petit trou dans le mur. Il faudra prévenir le propriétaire et en attendant s'entendre avec le voisin.
La voisine finalement :
qui pour ne pas simplifier les choses, se retrouve à faire chanter notre petit héros afin qu'ils jouent ensemble à se regarder par le trou, non pas de la serrure mais bien du mur! Le deal est simple, il prend les lundis, mercredi, et vendredis, elle, les mardis, jeudis et samedis et le dimanche, tout le monde a envie de dire : REPOS!
Nozokiana est un délicieux récit sur les joies du voyeurisme! Truffé d'humour, cette vision des tendances sexuelles devient vite rafraichissante grâce au graphisme très élégant! Point de grosses femmes ici, pleines de sueur et autres sécrétions, point d'onomatopées horripilantes et frauduleuses, Nozokiana c'est de l’érotisme en dentelle! Les mollets des demoiselles restent donc parfaitement proportionnés, ce qui ne manquera pas de plaire à Naphtalène^^ et on ne déplore que quelques bavures en matière de tour de poitrine^^
Le point fort de la série reste indéniablement ce truculent sujet servi par des personnages amusants et des mises en situation crédibles, qui sans relever du génie artistique, posent une véritable histoire, de véritable enjeu.
La bonne nouvelle, c'est qu'en plus de toutes ces qualités, la série vient de s'achever au Japon avec 12 tomes, on n'a donc plus peur de voir le récit s'éterniser comme d'autres séries du genre, je pense notamment à Step Up Love Story.
Avis aux amateurs donc, venez profiter de ce délicieux mangas qui fait gargouiller le ventre et rire aux éclats.