Nombre de messages : 4846 Age : 57 Localisation : entre un carton de nouveautés et une pile de retours Date d'inscription : 06/02/2007
Sujet: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Jeu 26 Jan 2012 - 20:39
À la fin des sixties, David Bowie devient locataire d'Haddon Hall, une vaste et vétuste demeure londonnienne qui prend dès lors un coup de jeune en épousant les contours d'un haut lieu de la culture hippie à l'anglaise. Outre le fait d'abriter les agapes de rigueur, la maison sera aussi le centre d'une effervescence créative de tous les instants, de chantiers balançant entre posture et envie, et qui verront Bowie chercher sa voie entre un folk propret et l'énergie rock qu'un concert des Stooges lui inspirera. L'originalité du récit tient d'emblée dans le point de vue narratif offert à la villa éponyme, une vieille dame pas frileuse ni acariâtre, qui saura aimer ses occupants à leur juste valeur, celle d'apporter un peu de vie en des lieux restés trop longtemps fantomatiques. Pourtant, l'action s'exerce de temps à autre loin de son immobilité, et quelle autre possibilité pour elle que d'imaginer ce qu'il se passe ailleurs ? David B. (rien à voir avec Bowie) ne renierait certainement pas ce procédé narratif, lui qui s'est fait la spécialité des "vies rêvées" avec les récits imaginaires de personnage réels : Marcel Schwob dans Le capitaine écarlate ou dernièrement le "gang des postiches" dans Les faux visages. Mais ici, la part belle est faite à la répartie joyeuse et aux tournures rigolotes. La liberté du dessin très jeté explosant les cases n'est pas sans rappeler le style d'un Gébé, auteur à cette époque, comme par hasard… Des tableaux drôles et décalés viennent parfois enrichir l'histoire du quotidien d'Haddon Hall, où l'on croise des célébrités comme Syd Barrett (qu'on ne présente pas), Marc Bolan de T.Rex, rival attitré de David, Tony Visconti, l'inséparable ami, Tony Defries, manager malin de Lou Reed et Iggy Pop, etc. Au final, le plat se révèle être une réussite et un bon moment de rock'n'roll, et tant mieux si la sauce relève du fantasme, on n'a jamais craint un peu de mythologie dans le milieu.
Nombre de messages : 1824 Age : 53 Localisation : Chamalieres Date d'inscription : 06/02/2010
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Mer 8 Fév 2012 - 15:14
C'est sympathique, original, coloré, vif, glam (un peu), rock (pas trop),pop et acidulé, rigolo, plein de spontanéité et c'est l'occasion de dire que je suis très très fan des disques de Bowie (pas tous, faut pas exagérer quand même) et que j'ai particulièrement les nerfs de les avoir perdus lors de mon dernier déménagement. Nejib est sans doute grand fan et restitue bien les 70's mêlant réalité et fiction. Les illustrations pleine page sont charmantes.
Petit bémol pour le lettrage...
Je ne peux résister à vous poster la vidéo du générique du club des cinq... (un chef d'oeuvre absolu... J'en entends déjà qui ricanent...) Pourquoi donc, me direz-vous ??? Ben parce qu'on croirait que c'est écrit par Bowie à cette période (comme un petit air de Ch, Ch,Ch, Ch Changes, non ?)
Capitaine Nicrotte Titulaire
Nombre de messages : 507 Age : 46 Localisation : pas loin de chez BenBecker Date d'inscription : 23/02/2010
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Ven 10 Fév 2012 - 22:01
Je viens de lire Haddon Hall et ai découvert la génèse de la carrière d'un grand nom du rock ou de la pop ou du glam ou de la musique je ne sais plus, que je ne connaissais que quasiment pas du tout. Le genre de truc dont on n'a pas d'album mais que quand on écoute on dit c'est génial il faudrait que j'achète un de ses disques un jour la vache. Donc bien sûr Nejib semble s'y connaître sur le Monsieur et semble s'adresser à des gens qui s'y connaissent tout autant. Mais en fait non ça va c'est passionnant même si on sait juste comme moi qu'a priori David Bowie c'est un gars qui a des yeux de husky. Ah oui tiens un whisky. Qu'est ce que je disais oui c'est intéressant et ça donne envie de s'intéresser. Les lacunes du dessin sont prises à contre-pied si je puis dire c'est du Gébé ou du Fred des années 60 (du harakiri un peu édulcoré quand même) avec un joli travail de coloriste LSDiste (un peu édulcoré aussi). Non c'est bien. Merci. Putain il me faut un de ses disques c'est bon en fait.
colux Titulaire
Nombre de messages : 2431 Age : 53 Localisation : Paname Date d'inscription : 20/11/2007
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Sam 11 Fév 2012 - 0:29
Moi, le générique du Club des cinq, ça me fait penser à ça :
Mais bon, c’est peut-être parce que c’est de la même époque… et que des types comme Bowie étaient passés avant.
BenBecker
Nombre de messages : 2959 Age : 44 Localisation : pas loin de chez Capitaine Nicrotte Date d'inscription : 29/08/2007
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Mar 14 Fév 2012 - 19:58
Très très intéressante lecture !!! Etant un peu comme le Capitaine Nicrotte, ne possédant qu'une connaissance maigrichonne de l'artiste en question, j'ai pris part avec plaisir et curiosité à sa "naissance" musicale et à son environnement. J'avais d'ailleurs une petite appréhension avec les éventuelles références de l'ouvrage mais je me suis très vite rassuré. Me reste quand même à approfondir cette fameuse carrière de David Bowie... Concernant l'univers graphique de l'ouvrage, j'ai vraiment accroché au style dépourvu de cases et amplifié de couleurs psychédéliques bien appropriées.
naphtalene Comité de sélection du Sheriff d'or
Nombre de messages : 1050 Age : 52 Localisation : dans les alpages Date d'inscription : 26/03/2008
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Mer 15 Fév 2012 - 18:52
Ha oui, même si le rose et vert ça pique quand même les yeux, j'ai bien apprécié cette plongée dans la genèse du personnage public. Jusqu'ici Bowie était pour moi l'androgyne aux yeux vairons, aux bottes à paillettes et aux grandes épaulettes, et qui m'a laissé quelques tubes derrières les oreilles (dont "life on maaaars", qui est bien accroché quand même !). C'est toujours chouette de voir l'envers du décor, l'entourage de la star, la construction des projets ... Très intéressant donc, un bémol sur le dessin qui me déçoit un chouia, les couleurs sont... curieuses mais cohérentes avec le reste donc ça va (même si je ne suis pas trop fan de l'acidulé).
Bien bien.
Tiens sur ce je m'en vais me refaire une piqûre de Life on mars !
eric Jury du Sheriff d'or
Nombre de messages : 278 Age : 49 Localisation : Clermont-Ferrand Date d'inscription : 11/11/2011
Sujet: Un livre qui met de bonne humeur Ven 17 Fév 2012 - 15:05
Vous lire me décomplexe : moi non plus je ne connaissais pas grand chose de Bowie avant de lire ce livre. Et après l'avoir lu, je ne suis pas sûr d'en connaître beaucoup plus ! En effet, je ne suis l'auteur ait les preuves de toutes les conversations, rencontres et aventures qu'il nous rapporte. Et je m'en moque car j'ai passé un très bon moment de lecture.
J'ai trouvé l'ensemble très léger. On suit des personnages dont la plus grande préoccupation est d'exister, de se faire un nom. Tout ceci semble d'une grande futilité, sans doute parce qu'à l'échelle de la vieille dame qui nous guide dans cette histoire, la renommée n'est pas grand chose. Mais ça n'empêche pas de porter avec elle un regard tendre et amusés sur ces personnages attachants.
On a l'impression que tout ce qu'il leur arrive glisse sur eux sans trop les atteindre. Ça me rappelle Sfar, par le côté où une anecdote peut parfois avoir autant d'importance qu'un évènement fondateur.
J'ai aimé le dessin, très simple, avec peu de traits, peu de décors qui permettent de ne voir que l'action. Et j'ai aimé les couleurs, fluo sur fluo, qui collent plus avec l'image que les personnage veulent donner d'eux même qu'avec la réalité. La grande place laissée au blanc permet contribue à la légèreté du propos en montrant que se qui se passe autour importe peu.
Je crois qu'après ce disque je n'écouterai plus Bowie de la même façon. Il est devenu une connaissance pour qui j'ai de la sympathie. Et qu'il s'agisse d'un Bowie fantasmé plus que du Bowie réel ne me gênera pas.
Didine Comité de sélection du Sheriff d'or
Nombre de messages : 397 Age : 44 Localisation : Clermont-Ferrand Date d'inscription : 02/10/2011
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Dim 19 Fév 2012 - 13:47
Je viens de terminer la lecture de Haddon Hall... J'ai passé un moment très agréable. J'ai même beaucoup aimé !!! M'ont plu en vrac : les traits fins du dessin, les couleurs acidulées, l'absence des cases traditionnelles, les "intermezzo" plein d'humour... Cette BD m'a également permis de (re)découvrir certains titres de Bowie. Je ne connais pas grand chose sur l'artiste et sa discographie mais grâce à cet album je me sens moins ignorante!! C'est sur, maintenant quand je chanterai un de ses tubes passant à la radio au volant de ma titine, je repenserai à cet ouvrage et continuerai à me demander : mais pourquoi j'ai pas grandi dans les années 70 ??!!!
Joco Comité de sélection du Sheriff d'or
Nombre de messages : 2331 Age : 57 Localisation : Troisième à gauche Date d'inscription : 23/06/2007
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Lun 20 Fév 2012 - 20:36
Une agréable lecture bien que je ne sois pas fan des œuvres de notre héros. Je ne sais pas si tout est parfaitement fidèle, je pense que non car je ne vois pas comment l'auteur aurait pu faire, mais l'exercice est réussit. Et comme beaucoup ça m'a donné envie d'écouter, avec un nouvel œil, peut-être, la musique de cette pop star ! Beau dessin (décidément, j'adore les planches sans cases, ça donne une force incroyable...), belles couleurs bien adaptées au récit et à son époque, juste ce qu'il faut d'explications. Bien joué !
fufman Titulaire
Nombre de messages : 282 Age : 46 Localisation : clermont-ferrand Date d'inscription : 26/09/2007
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Mar 21 Fév 2012 - 17:01
Fan absolu de Bowie (excepté la période Tin Machine faut pas déconner non plus) je me suis lancé dans le livre de Néjib avec ébahissement et une attente des plus grandes .Résultat plaisant sans plus , un peu brouillon , le lettrage un peu moyen effectivement , le dessin est par contre totalement psyché ce qui n'est pas pour me déplaire mais bon cette vielle demeure en à vu d'autre , une lecture encore sympa comme toute la sélection de ce mois-ci mais pas incroyable comme toute la sélection aussi
Murena
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Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Jeu 23 Fév 2012 - 10:34
Ouais, bon sortie du dessin en effet assez original, je ne me suis pas senti happé par cette lecture qui ne m'as pas inspiré grand chose au point de ne pas trop savoir quoi en dire.
C'est pas mauvais mais sans plus comme le dis Fufman, je rejoins son avis, ça se lit très bien,mais ça ne laisse pas un souvenir impérissable.
eraserhead Comité de sélection du Sheriff d'or
Nombre de messages : 3329 Age : 50 Localisation : Dans mon Auvergne jolie parmi les bois les monts Date d'inscription : 15/01/2010
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Jeu 23 Fév 2012 - 11:28
Murena a écrit:
sorti du dessin en effet assez original
à la rigueur, la mise en page, un peu, mais le dessin ne me paraît pas franchement original
j'ai bien aimé, appris deux trois trucs (le lien avec Syd Barrett par exemple). Est-ce que ces détails sont véridiques ? (ça n'a aucune incidence sur l'intérêt de l'album ou non). C'est coloré, pas toujours inspiré graphiquement. ça se lit vite.
Murena
Nombre de messages : 648 Age : 44 Localisation : quelque part au milieu de l'infini c'est absurde parce que l'infini n'a pas de milieu Date d'inscription : 12/10/2009
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Jeu 23 Fév 2012 - 14:53
Je disais "original" dans le sens "peu vu" (en tout cas pour moi), mais pas forcément "original" dans le sens réussi, autant pour moi, j'ai été un peu rapide en explication.
Can Comité de sélection du Sheriff d'or
Nombre de messages : 2738 Age : 46 Localisation : Golden city Date d'inscription : 16/11/2007
Sujet: So glam Jeu 23 Fév 2012 - 20:53
Bon disons le d'emblée , je n'aime pas David Bowie et ce sont finalement les reprises de "The man who sold the world" par Nirvana sur le crépusculaire Unplugged in NY ou "life on mars" par Tiersen & co que je retiens aujourd'hui de son oeuvre , c'est dire. J'abordais de ce fait cet album avec le frein à main et oh miracle de cette BD , je me suis laissé complétement séduire par le travail de Néjib et particulièrement l'attention qu'il porte sur la création musicale , sur les doutes d'un artiste qui aborde ici un des virages les plus périlleux de sa carrière.
Des sources d'inspirations qu'il va puiser auprès de son frère , son père , Angie puis la naissance de son enfant , de ses relations artistiques (Bolan , Syd Barrett , Lennon) , des difficultés qui vont naître avec Visconti , Nejib retranscrit quelques mois de la vie du chanteur avec beaucoup de brio et certainement une grande justesse. Résultat , il parvient à restituer une époque et un univers de création de façon drôle (hilarant ces intermèdes) , documenté et terriblement passionnante , je n'aime toujours pas la musique du Bowie et je me dis qu'intéresser quelqu'un sur un mec dont on est à ce point éloigné , ça s'est extrêmement fort !
Bon quelques bémols quand même , j'avoue que les jaunes , violets ou verts fluo , c'est relativement criard et un peu de sobriété n'aurait pas fait de mal , ok , il fallait bien illustrer cette période oh combien psychédélique mais ça m'a fait plus penser à du sous Asterios Polyp ... L'autre truc à la longue pénible est l'utilisation d'un vocabulaire basique en anglais comme pour nous rappeler que nous sommes bien en pleine culture british , je ne pense que mettre des oh yes , assholes , so what ou you are the best apporte grand chose au récit et on a un peu l'impression d'être pris pour un élève de CE2 qui reçoit son premier cours.
Congratulations et best regards.
wijbick
Nombre de messages : 215 Age : 42 Localisation : clermont city Date d'inscription : 08/03/2009
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Sam 25 Fév 2012 - 20:04
Et bien! Il m'en a fallu du courage pour aller jusqu'au bout de cette lecture! On passe d'une anecdote a l'autre, c'est bien sympa mais c'est vite lassant. Ce sont les grandes phrases de grande vérité qui m'ont particulièrement agacé: "Le fan de musique ne se lasse jamais de ce doux rituel, glisser la galette hors de son écrin ect.." "L'artiste est par nature un être insatisfait. Parfois il se surprend a connaitre des moments de plénitude" Pitié...Un ramassis de clichés, qui, je trouve, ne rende pas grâce au génie de Bowie. " ce jour là, enfin, David était 'avant garde" m'a donné envie de pleurer, comme si être COOL était LA chose ultime après laquelle il avait toujours couru. De quelqu'un dont les textes ( et je pense a des tubes comme "change") sont d'une grande profondeur, j'ai du mal a y croire. Se construire des personnage, un look, ce n'est pas forcement chercher a être cool... Et c'est pourtant une espèce de facette qui parait presque primordial chez Bowie si on on s'attache au portrait qu'en fait Nejib. Cette image du cool, du branché dans la musique est ettouffante, du coup, je n'ai pas aimé cette lecture du tout. Les couleurs sont sympas, le dessin fonctionne des fois, des fois non mais je n'ai pas trouvé ça terrible...Et l’écriture est planplan Sorry
wijbick
Nombre de messages : 215 Age : 42 Localisation : clermont city Date d'inscription : 08/03/2009
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Sam 25 Fév 2012 - 20:08
Ah et Superphane, ce générique du club des cinq , c'est super! Merci! Je ne connais pas du tout cette série, en avant les vidéos
Colonel Sponsz Titulaire
Nombre de messages : 847 Age : 122 Localisation : Bordurie Date d'inscription : 27/02/2010
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Lun 27 Fév 2012 - 21:24
Citation :
On passe d'une anecdote a l'autre, c'est bien sympa mais c'est vite lassant.
C'est effectivement la grande faiblesse de l'album.
Citation :
Ce sont les grandes phrases de grande vérité qui m'ont particulièrement agacé: "Le fan de musique ne se lasse jamais de ce doux rituel, glisser la galette hors de son écrin ect.." "L'artiste est par nature un être insatisfait. Parfois il se surprend a connaitre des moments de plénitude"
Là par contre, je ne suis pas sûr que l'auteur souhaite que l'on prenne ces aphorismes plus au sérieux que les intermèdes "Snobisme, mode d'emploi" etc. C'est bizarre que tu ais pris ça au premier degré.
Citation :
" ce jour là, enfin, David était 'avant garde" m'a donné envie de pleurer, comme si être COOL était LA chose ultime après laquelle il avait toujours couru. De quelqu'un dont les textes ( et je pense a des tubes comme "change") sont d'une grande profondeur, j'ai du mal a y croire. Se construire des personnage, un look, ce n'est pas forcement chercher a être cool... Et c'est pourtant une espèce de facette qui parait presque primordial chez Bowie si on on s'attache au portrait qu'en fait Nejib.
Au risque de relancer le débat du début du mois, je ne suis pas d'accord. Tout ce que j'ai pu voir ou lire sur Bowie me laisse à penser que justement si, c'est un aspect fondamental de sa personnalité. C'est un musicien très talentueux qui a passé son temps à courir après la prochaine mode (il s'est parfois trompé, mais pas souvent). Il n'y a encore pas si longtemps, il prenait bien soin d'aller s'afficher aux concerts d'Arctic Monkeys... Ça ne lui ôte pas tout mérite, ni à sa musique, loin de là. C'est d'ailleurs ce qu'explique à mon sens la séquence sur la composition de "Right on Mother". Mais à mon avis on peut difficilement espérer comprendre sa carrière et surtout sa discographie dans son ensemble en faisant l'impasse sur cet aspect. Et c'est une des réussites de cet album que d'arriver à nous montrer ce côté Rastignac avec franchise mais aussi avec une certaine tendresse pour le personnage.
Aussi, la page sur le snobisme musical m'a bien fait rire, et j'ai même appris un nouveau truc: il faudra que j'essaye d'acheter un album chez Spliff en utilisant le code commercial.
Dernière édition par Colonel Sponsz le Mer 29 Fév 2012 - 0:16, édité 1 fois
wijbick
Nombre de messages : 215 Age : 42 Localisation : clermont city Date d'inscription : 08/03/2009
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Mar 28 Fév 2012 - 19:12
T as raison colonel, je me suis emportée un peu vite sur cette bd, je me suis trouvée bien excessive dans la minute qui a suivi son envoi...surtout qu'en effet, il y a un coté gentil touchant de les voir dans leur maison là a boire du thé et se secher les cheveux...mais je me suis dit bah...tant pis J'ai bien perçu l'humour et le second degrés dans les allusions dans les modes d'emploi en effet mais je doute encore du second degrés quant au phrases que j'ai cité...qui m'ont bien agacé oui Sinon pour Bowie, oui, il y a un jeu sur ses personnages, tu as raison, et c'est indissociable de sa arrière musicale, oui...Il joue sur la corde du superficiel au profond, un dandy quoi Il veut sans doute se la jouer cool, ben ouais...T'es plus au fait que moi qui ne retiens de Bowie que ce que j' ai a y prendre... J'ai un problème quasi viscéral avec le snobisme j'imagine, Si je connaissais Bowie en vrai, il m’énerverait peut être... et je le snoberais sans doute du coup
CHoCo
Nombre de messages : 58 Age : 37 Localisation : Clermont-Ferrand Date d'inscription : 11/07/2010
Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib Mar 28 Fév 2012 - 22:31
Que dire ? A part que ça a été une pure découverte, instructive à 100% car très peu connaisseur de Bowie... Mais malgré le coté flashy, psychédélique et excentrique très bien retranscrit (en tout cas de ce que je connaissais de lui), je n'ai que très peu été séduit par la démarche même si j'ai aimé le procédé narratif !
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Sujet: Re: Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib
Haddon Hall (Quand David inventa Bowie) de Néjib
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