Hokusai Manga de Katsushika HOKUSAI

Sorti ce jour, ce monumental ouvrage peut être le parfait complément à la lecture du manga Hokusai de Shotaro Ishinomori ou tout simplement aux simples amateurs d'Ukiyo-e.

L'éditeur présente parfaitement l'objet :
Katsushika Hokusai (1760-1849), "le fou de dessin" comme il se qualifiait lui-même, fascina ses contemporains japonais, comme les impressionnistes (Monet, Van Gogh, Degas...) par sa Manga, au départ un simple manuel de dessin, qui connut un immense succès et fit date dans l’histoire de l’art.
Publiée à partir de 1814, La Manga finit par compter 14 volumes et près de 4000 planches après la mort de son auteur. Portrait du Japon de l'âge de l'Edo, ce monumental carnet de croquis fourmille d'êtres et d'objets, de samouraïs à l'exercice, planches botaniques, motifs de kimono, scènes de rue peuplées de geishas, paysans, sumos, ou créatures fantastiques... instants volés, moments cocasses, tableaux oniriques, Hokusai nous invite à un voyage extraordinaire, en quête de la vérité au-delà des apparences, avec une sincérité et une liberté de ton intactes.
Ce livre présente un ensemble de 300 planches inédit par son ampleur, commentées par deux spécialistes japonais, et reproduites dans les teintes de la gravure sur bois de l'époque. Un ouvrage de référence.

Je l'ai bien évidemment acheté et le livre est vraiment impressionnant, de par sa taille (303 sur 210 mm - 696 pages - 40 euros) que par la qualité des reproductions et des commentaires avisés de Hideki NAKAMURA (critique d'art et professeur à l'université de Nagoya), de Mitsuru URAGAMI (antiquaire tokyoïte et plus grand collectionneur de la Manga dans le monde) et de Kazuya TAKAOKA (directeur artistique renommé au Japon) sur cette période d'Edo.

Du coup, j'ai craqué par la même occasion pour le cadre de la fameuse et non moins célèbre Grande Vague de Kanagawa.

Une exposition de MAAAAAAAAALAAAAAAAADE actuellement à la Maison de la culture du Japon !!! (source)

« Huit Maîtres de l’ukiyo-e, Chefs-d’œuvre du Musée national d’art asiatique de Corfou à Paris » jusqu’au samedi 17 décembre 2011.

Présentation de la Maison de la culture du Japon :
Pour cette exposition exceptionnelle, le Musée national d’art asiatique de Corfou a prêté plus de 150 estampes de sa collection Manos. Ces œuvres, qui n’avaient jamais été présentées en France, sont signées des huit plus grands maîtres de l’ukiyo-e : Harunobu, Kiyonaga, Utamaro, Sharaku, Hokusai, Toyokuni, Hiroshige et Kuniyoshi.

Voir tout ça sur le site officiel !!!

Dire que j'étais sur Paris il y a peu... je suis dégoûté...

Une exposition de OUUUUUUUUF au musée Guimet !!!

"Une quarantaine d’œuvres d’Hokusai (peintures, estampes et dessins), dont la célèbre Sous la grande vague, sont exceptionnellement présentées au public pour trois mois jusqu’au 10 décembre 2012."

site !!!

BenBecker a écrit:

Une exposition de OUUUUUUUUF au musée Guimet !!!

"Une quarantaine d’œuvres d’Hokusai (peintures, estampes et dessins), dont la célèbre Sous la grande vague, sont exceptionnellement présentées au public pour trois mois jusqu’au 10 décembre 2012."

site !!!

VALIDE !!!

Et je rajoute cette exceptionnelle double exposition à la Pinacothèque de Paris, confrontant les œuvres de ces deux FANTASTIQUES artistes !!!!



dossier de presse !

31 tableaux de VVG et 174 estampes d'UH !!!

Expo visitée hier.
Bon, la confrontation est un prétexte quelque peu fallacieux. Van Gogh était certes influencé par les dessinateurs japonais mais les intentions que les organisateurs lui prêtent sont quelque peu tirées par les cheveux : une allée de cyprès qui ressemblerait à un passage entre les arbres sur le chemin de Tokaido, l'oliveraie qui aurait des allures de jardins blanchis des cerisiers en fleurs, etc.
Mais qu'importe, en tant qu'inconditionnel de Van Gogh, je me suis régalé devant des tableaux finalement assez peu célèbres (à cette époque, le Rouquemoute pondait une toile par jour !), en particulier celle que je joins à ce message, folle et foisonnante.
Hiroshige se trouvait un peu plus loin et, du fait de la fragilité des pigments naturels utilisés par l'artiste, l'éclairage était très très tamisé. Visite par conséquent très très fatigante pour les yeux, du coup un peu décevante. Et puis, peut-être un peu trop d'estampes étaient réunies. Il n'y a pas de grande variété dans les compositions : plan d'ensemble, Mont Fuji, travailleurs à l'oeuvre. Beaucoup de redites et peu de risque dans son travail, surtout confronté (et c'était bien l'objet thématique) au génie du Hollandais.