Jouez au jeu de la description de case et de couverture et gagnez une étoile de sheriff

Nouveau jeu !
Je vous propose une description de case d'une bande dessinée (tout en essayant de choisir des cases mythiques ou célèbres). À vous de répondre en postant la case que vous croyez être la bonne. J'aurai pris soin au préalable de vérifier qu'elle est disponible dans Google.
Le premier qui totalise 10 bonnes réponses se voit l'immense honneur de recevoir l'incomparable présent de pouvoir arborer fièrement et dignement une étoile de sheriff en guise de signature
Pour commencer, une pas trop difficile :

Midi est accablant. Pas une zone d'ombre dans ce désert où s'en vont deux aventuriers à dos de dromadaire ; on dirait que le soleil vient caresser sournoisement les pieds, les bras et le visage des deux hommes, les seules parties de leurs corps qui tolèrent encore de ne pas être couvertes. Plus que l'étouffement, l'idée de la soif semble insupportable. Et l'homme à l'arrière, pensant s'en être prémuni grâce à un bagage préventif, comprend à ses dépens, au moment où il porte le goulot d'une bouteille à ses lèvres, qu'une fois de plus il est puni par là où il pèche : des tireurs embusqués derrière une dune viennent, d'une rafle de carabine, d'exploser la bouteille en verre de l'assoiffé.

Mmmmhhh ! Nouveau jeu alléchant !!!

Je vais encore passer un temps fou à essayer de rivaliser avec Laurent ! Mais ce coup-ci Colux semble le plus rapide !

Ca va déjà très vite...
Bon, pour ma part, je ne vais même pas essayer de faire l'arbitre, je vise LE point.

J'adore ta description Fred !

Quand on parle de bouteille, Colux est toujours là
C'était bien entendu la bonne case du Crabe aux pinces d'or

On ne pouvait pas y croire. Plus qu'irréel, ça paraissait techniquement impossible. Ce gars, il avait affronté à lui seul tous les dangers, bravé les pires monstres et mis son ingéniosité à profit pour se tirer de tant de situations inconfortables… L'intelligence et le pacifisme, c'est aussi ce qui le distinguait de nous, pauvres hères, simples mortels. Encore une fois, il allait nous montrer la voie, et voilà qu'il se fait battre à la surprise générale, et de la plus bête des façons ; de deux flèches dans le corps. La seconde lui pulvérise la poitrine, et tandis que son adversaire victorieux commence à baisser la garde de son arc, il est propulsé en arrière dans une posture qui ne nous laisse aucun doute quant à l'issue fatale de l'action. Comme en attesteront les deux pages suivant cette case, notre bon héros est bel et bien mort

Je ne suis pas sur que le compte des flèches y soit, mais je tente quand même la mort de Rahan:



Ça fait un choc tout de même. Faut dire aussi pour la défense de notre blondinet préféré que le pas beau en face a triché.

Oui mais c'est pas la bonne case

Cette fois le compte y est

Colonel, plus rapide que son ombre !!!!


Mais non, je ne décris pas une case !

Tout ça, c'est des conneries ! Et je le prouve :

Voilà un jeu qui démarre bien et dans la plus grande des convivialités

Colux : 1
Sponsz : 1


L'ancienne vient de héler l'ancien. L'heure c'est l'heure, et même si la ligne de l'homme est lancée au milieu des embruns, il s'agirait de ne pas laisser refroidir le steack. Parce que du poisson, peau de balle. L'ancien a beau passer son temps sur la grève ou les rochers, il n'en attrape pas plus qu'il rajeunit, c'est dire si la sciatique qui le tenaille est loin de devenir un souvenir. Mais passé un certain âge, la sagesse recommande de s'accommoder des petits tracas causés par un corps qui part froidement en sucette. On ralentit la cadence et on sait écouter les animaux quand ils ont quelque chose à montrer. C'est ainsi que le chien de l'homme nous conduit à la case mystère.
Il est beau et en plus il a bien bossé ; un homme aux vêtements déchirés gît au bord de l'eau, sur un rocher. Sa gaule toujours en main, l'ancien exprime toute la surprise et l'inquiétude qui le taraudent : est-il mort ?

Dernière case de la page 1 du tome 1 de XIII ?

Eh oui, en fait il n'était pas mort

Colux : 1
Sponsz : 1
Laurent : 1


Sur cette terre n'ont poussé que des murs.

Dans Les idées noires de Franquin

Si j'en juge par la rapidité des réponses, ce jeu m'a l'ait tout de même un peu fastoche…

Colux : 1
Sponsz : 1
Laurent : 1
Nicrotte : 1


Les deux types se tiennent face à face dans l'entrée de l'appartement, les yeux exorbités. Un truc subtil est en train de naître, un peu comme si Haddock et Chester se soumettaient à un nouveau haka. Le chat, de passage, jette un œil très distant à la scène. Il a bien compris qu'il n'y avait rien à gagner dans cette histoire. Il ne tardera pas à trouver un endroit tranquille, loin des hurlements des deux énergumènes. Ceux-là se toisent, les bras écartés du corps, comme s'ils allaient prendre leur envol, et vocifèrent à tue-tête la même chose, dans une syncopée qui ressemblerait fort à un hymne au PCF des années soixante-dix.

Le combat ordinaire T1

Vous êtes des OUFS !!!

Posté 21:13 réponse à 21: 27

C'est vrai, Mullerman, les réponses fusent et j'ai bien du mal à assurer le rythme derrière

Colux : 1
Sponsz : 1
Laurent : 1
Nicrotte : 1
Joco ; 1


Est-ce que Little Nemo avait le même sentiment que lui avant de s'éveiller ? Cette sensation que le vide t'aspire, que le temps est arrêté ; que les dangers sont multiples et que si tu ne finis pas écrasé avec un impact tel qu'Ayrton Senna le pratiqua contre un mur, les chances de ne pas finir fusillé dans ton envol restent bien minces.

Ça m'évoque Le blast de Polza....... mais je ne suis vraiment pas convaincu !

Je ne pratique pas les impacts,  mais j'ai quand même dans l'idée qu'il y a une histoire de piaf derrière tout ça (quoique…). Malheureusement, ma maigre culture bédéesque ne me permet même pas de faire la queue d'une demi-proposition…

colux a écrit:

Je ne pratique pas les impacts

C'est normal, tu n'es pas pilote de Formule 1
Joco, bien pensé, mais ce n'est pas cette case.

Difool pratiquant la chute libre dans l'Incal ?

Très belle réponse de Sponszy, bravo

Sponsz : 2
Colux : 1
Laurent : 1
Nicrotte : 1
Joco : 1


La case relève du minimalisme absolu, de l'efficacité maximale. Il aura fallu des pages et des pages avant d'y parvenir et voici qu'elle s'impose avec toute l'évidence contenue en quelques chiffres. Le plan est parfait. Derrière une simple information, une multitude d'images se dissimulent ; visage qui reflète la joie que sait procurer une certaine forme d'opiniâtreté ; professionnalisme impassible ; action imminente. Plus que tout, cette case symbolise un aboutissement.