Cinquième tome de la série des Eternels, qui plonge le lecteur dans l'univers des diamantaires. Cet album ouvre un nouveau dyptique qui nous fera voyager au Canada. Le dessinateur Meynet fait son taf' d'une manière efficace pour rattraper un scenario baclé.
Après quatre années de disette, les Eternels ressuscitent et reprennent du service sous la plume de Yann et le crayon de Meynet. L'héroïne Uma, recrue à la plastique de charme, s'envole avec son collègue dans le Grand Nord canadien pour retrouver une mystérieuse Cire qui Chante, qui permettra au patron des Eternels, Monsieur De Boors, d'ouvrir une concession de diamants au Canada (je résume :p).
Mais l'objet a mystérieusement disparu lors d'un crash d'avion en pleine forêt où le précieux chargement avait comme compagnon de voyage une malette de précieux diamants, et de deux jeunes enfants, qui sont des joyaux pour leurs parents comme tout le monde sait.
Traversant l'Atlantique, Uma, Jaï, la mère d'un des gamin vont devoir se retrouver et s'unir pour affronter mille danger et retrouver tout ce petit monde.
Si tu as lu attentivement ce résumé, je te félicites. Je vais à présent te couper l'envie de lire l'album. par exemple en te précisant que l'histoire, mal alambiqué et incompréhensible, est trop mal ficelée pour paraître aussi évidente. L'album est rempli d'invraisemblances dont j'avoue ignorer si il s'agît de fausses pistes pour égarer le lecteur (un personnage qui change de couleur de cheveux) ou bien si il s'agît de grosses lacunes (les diamants ne jouent à peu près aucun rôle dans la trame de l'histoire). J'en ressort avec une sensation de grande confusion, avec un scenario très brouillon, noyé par des personnages secondaires auxquels on ne croît pas une seconde.
Le graphisme de Meynet représente la force de cet album. Le dessinateur s'éclate toujours dans des paysages montagnards.. Il y a peut-être un petit tassement du style sur les derniers albums. Néanmoins, c'est toujours aussi plaisant. Les filles sont jolies. Les bons hommes sont empatés et courts sur pattes.
Allez, au mois de novembre, j'achèterai le sixième tome, ne serait-ce que pour savoir qu'elle est donc cette mystérieuse cire qui chante !