Terres lointaines de Leo et Icar

Leo que l'on connait bien pour avoir commis Aldebaran, Betelgeuse, et Antares (entre autres) scénarise ici pour Icar.
Bon pour ma part, je ne suis pas fan du dessin de Leo, et la ben il a trouvé quelqu'un qui dessine comme lui, juste un petit mieux donc bon.
Par contre coté histoire, c'est du Leo, et ça, c'est bien !
Une mère, son fils et sa fille arrive sur une planète pour rejoindre le père parti depuis longtemps travailler ici, mais il reste introuvable.
Le fils découvre qu'il semble être sur un autre continent, il part à sa recherche en se joignant à une équipe de fouille archéologique ainsi qu'à une sorte de crabe géant, très très brillant, et très très très fort !
comme d'habitude avec Leo, la fin de l'album bascule sur les dernières pages pour nous faire s'impatienter sur le tome 2 !!!

Bon.
C'est du Léo pur jus, on a même ce sentiment de déjà vu : un héros gentil et naïf dont on devine qu'il va s'aguerrir au fil des volumes (comme dans beaucoup de mangas), la recherche du père, la découverte d'un nouvel environnement (c'est pratique de mettre les héros au même niveau que le lecteur), des créatures étranges (ce Stepanerk qui fait la couverture est une espèce évoluée qui regarde les humains avec bienveillance, ennui ou agacement selon ce qu'il voit et ce qu'il vit), des rebondissements parfois téléphonés, le goût pour l'aventure ...
Bref, variation autour d'un style.
Mais ça se laisse lire. Avec un certain plaisir, même

Cette bestiole ressemble particulièrement à rien ... mais pourquoi pas

can

J'ai reposé ce livre avec une impression peu convaincante.
Le dessinateur est le premier à se brûler les ailes, tant son dessin est plat , morne, et peu convaincant. Il y manque plus de volumes, une dimension plus baroque. Là, j'avais l'impression de relire mes vieilles bande-dessinées publicitaires sur la Mégane ou les pneus Michelin.
Le scenario ne m'a guère plus convaincu. Il galope d'une péripéties à l'autre en se fichant éperdument de la moindre cohérence. Un crabe qui débarque sans tambour (ni trombette). Un père disparu dont on ne comprend pas si il s'agit de l'élément pertubateur ou du sujet de l'histoire. Des intrigues amoureuses dignes d'un enfant de 6ème.


[mode=mauvaise foi]


Pas de personnages laids, pas de faune local. Un petit goût de Charlier. Dégustez, c'est ma case préférée.

C'est un "shonen" SF assez prenant qu'on lit avec un certain plaisir non dissimulé, je dois bien vous l'avouer !!!
J'adore Monsieur Step, j'en veux un !!!!
Faut pas croire, les humains sont quand même souvent cons, hein !!!
En bref, une très belle surprise... et vivement la suite !!!

"J'aime bien sa façon de raisonner. Une chose est soit agréable, soit désagréable : et il faut tout faire pour éviter les choses désagréables."

Pas mal, pas mal... J'ai eu un peu de mal au début avec les dessins mais on s'habitue vite.
J'espère que la suite ne sera pas pourrie.

Je suis le seul à ne pas avoir apprécier. Bon, ça me confirme que je suis un sale garnement mal élevé

Non Pierrick, je te rassure, je n'ai pas du tout aimé non plus.

Il n'y a que le dessin et la personnalité de la grosse bêbête qui m'ont marqué mais surtout à la fin de cette lecture je me suis vraiment demandée si le scénario et surout les personnages n'étaient tout simplement pas des blagues!!!

Aucune affinitée donc. Désolée...

Ben, tout pareil: le crabe alien improbable, le style de dessin... et même, le scénario un poil trop prévisible. Bref, je ne dis pas que c'est mauvais, mais, pour moi, ça manque un peu de profondeur...