Le Sourire du Clown

Superbe récit en deux parties signé Hirn et Brunschwig. Oui oui, ceux du Pouvoir des Innocents, ce thriller haletant qui vous a donné des sueurs froides. Même si le dessin d'Hirn a changé (en bien), délaissant la technique traditionnelle, encrage et mise en couleurs sur bleu, pour un traîtement en couleurs directes dans un style proche de celui de Gibrat, la qualité narrative est encore une fois exemplaire. Brunschwig aime ses personnages, aime gratter la croûte apparente, les stéréotypes, et faire briller le coeur des hommes.
L'histoire se passe à la cité des Hauts-Vents, banlieue sordide s'il en est. L'arrivée d'un étrange curé dans l'église délaissée du quartier va coïncider avec une montée de la violence. Qui va pouvoir l'endiguer quand on sait que seuls les clowns Groko (assassiné une dizaine d'années plus tôt) et Clock (qui s'est sédentarisé dans la cité depuis) se sont rendus utiles pour l'insertion des jeunes ?

elle est pas prevue en 3 tomes cette bd ?

moi je dis ça, c'est juste que je suis un peu resté sur ma fin apres avoir lu le tome 2 !!

Au temps pour moi, et en dépit de ce que je raconte à tout le monde depuis la sortie du tome 2 , il semble que la série soit effectivement prévue en 3 volumes. C'est après avoir terminé le 2 que j'ai trouvé que ça ressemblait à une fin ... Et puis, en cherchant des infos à droite à gauche,en lisant les interventions de Brunschwig sur le forum de bdgest, je me suis rendu compte de ma méprise. Et maintenant qu'on le dit, c'est vrai que certains détails

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méritent d'être développés.

ah!!! je me disais aussi que j'avais pas tout compris non plus! ça me rassure, je començais à me dire que j'avais du sauter des pages... bref, une bd treès bien mais à lire attentivement et à tête reposée pcq un peu compliquée quand même, disont que les éléments se mettent en place progressivement et qu'il faut être attentif au flash-backs pas toujours très explicites

non parceque pour

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et aussi

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Le fond du récit ne s'arrête évidement pas à ce second tome, l'architecture narrative de Brunshwig est assez complexe pour distribuer les cartes à bon entendeur,(je me suis fais assez balader dans le pouvoir des innocents pour être habituer de la chose), je reste fasciné par les moyens que se donne cet auteur pour diluer les informations, actions et dates et relier le tout dans une symphonie de retournement et d'imprévu pour faire jaillir l'émotion qui tue au final .Le tome 3 ne pourra que sublimer ces inconnues, ça ne peut être que du lourd...(houla je met la pression moi....)

J'viens de le lire... Wah le suspense !!! C'est hyper prenant, rien à redire.

Et l'histoire est ancrée dans l'actu, génial !

je n'ai lu que le 1er qui était vraiment sympa. Faut que je me penche sur ce 2eme tome.

Le tome 3 est sorti depuis peu, alors, ça donne quoi pour ceux qui l'ont lu ??

Est-ce qu'il vaudrait le coup de le mettre en sélection pour ce mois (puisque c'est le dernier tome) ??

xasalja a écrit:

Le tome 3 est sorti depuis peu, alors, ça donne quoi pour ceux qui l'ont lu ??

Est-ce qu'il vaudrait le coup de le mettre en sélection pour ce mois (puisque c'est le dernier tome) ??

Acheté mais pas encore lu et il est sorti en Novembre je crois , après le repêchage est toujours possible , preuve en est .

Arf, j'pensais pas qu'il était sorti y a si "longtemps"...

Le sourire du Clown , tome 3.



Après l'un des clowns du quartier (lequel ?, bien malin celui qui pourrait répondre de façon catégorique...) , puis Fatiha la jeune musulmane qui cherche un sens à sa vie , c'est sans aucun doute , que nous reconnaissons le curé de la cité des Hauts-vents , mais qui est réellement le père Desternod et quelles sont ses convictions ?

Les deux premiers tomes avaient mis en avant un certains nombres de mystères que Luc Brunschwig va totalement levés. Certains ressorts scénaristiques sont un peu trop appuyés mais , par un habile jeu de Flashbacks , de promenade dans le temps , le lecteur assiste bouche bée à une conclusion parfaitement maîtrisée qui boucle cette histoire très prenante.
Le scénariste s'est attaqué à un chantier conséquent , à mi chemin entre thriller et chronique sociale , il évoque à la fois la crise des banlieux , le racisme , la religion , le chômage et tous ces individus qui plongés dans ce chaos , espérent un avenir plus radieux que leurs vies passées.
Le travail en couleure directe de Laurent Hirn agit alors pour donner à l'album toute sa profondeur, apportant tour à tour poésie et noirceur.