Courtes distances, de Joff Winterhart (çà et là)

Sam, jeune anglais désœuvré de 27 ans, se remet d’une dépression chez sa mère quand, par un curieux concours de circonstances, il se retrouve engagé comme assistant d’un certain Keith Nutt. Quinquagénaire bedonnant que la mère de Sam ne laisse pas indifférent, Keith a une mini entreprise, KLN Ltd, spécialisée dans « la distribution et le transport  », mais son travail semble consister uniquement à faire la tournée de petites entreprises des zones d’activité économique locales pour faire signer des papiers à des interlocuteurs que Sam ne voit jamais. Coincé dans la voiture de Keith la plus grande partie de la journée, Sam s’attarde sur les petits détails du quotidien de la ville et des habitants qu’il croise chaque jour. Dans un premier temps très distante, la relation de Sam et Keith évolue progressivement et les problèmes de communication cèdent le pas à une certaine forme de connivence. (notice éditeur)

 
Un duo classique mais qui fonctionne plutôt bien, sans grands effets et assez finement décrit, entre tendresse et amertume.
Une première partie qui tarde un peu à nous plonger dans l'histoire, mais un récit cependant plus prenant dans la deuxième moitié où l'on suit avec plus de curiosité et d'intérêt cette tranche de vie ordinaire, faite de rencontres, d'incongruités tout autant que de banalités.

Lecture en demi-teinte, intéressante et décrivant des personnages touchants, mais dont la longueur peine toutefois à convaincre complètement.