La malédiction de Gustave Babel, de Gess (Delcourt)

Argentine, 1925 : Gustave Babel, ex-tueur d’une mafia parisienne, capable de parler toutes les langues du monde, est abattu. Tandis qu’il agonise se déroule devant ses yeux le fil d’une existence hors du commun… (notice éditeur)


Les amateurs de série connaissent bien Gess (La brigade chimérique, L’œil de la nuit, Carmen Mc Callum), on le retrouve ici pour son premier one-shot magnifiquement édité par les éditions Delcourt (Couverture en relief et dos toilé).

Dans ce polar fantastique, il retrace la vie de Gustave Babel dans un flash back qui commence le jour de sa mort pour remonter ainsi les grandes étapes de sa vie de tueur à gages et comprendre les périodes enfouies et oubliées qui l'ont conduit dans des organisations mafieuses et aux quatre coins de la planète. Multilingue et amoureux de Baudelaire, Gustave Babel navigue entre songes et réalités, entre onirisme et cruauté, une vie remplie de paradoxes, guidée par un terrifiant cyclope qui hante ses cauchemars et retracée par la fragile amie d'enfance, Filoche.

Malgré parfois un aspect un peu fourre tout et une profusion d'idées un brin conséquente, cette histoire se révèle fort prégnante et addictive dans les ambiances qu'elle renvoie, difficile de reposer le livre une fois ouvert, emporté par un graphisme plein d’élégance et une écriture qui alterne entre jargon d'époque et poésie universelle. (Can)

>>> http://www.editions-delcourt.fr/serie/malediction-de-gustave-babel.html

Je ne suis pas aussi enthousiaste que toi.
J'ai aimé le trait et les tons pastels.
Le livre ne manque pas d'ambition mais peine à trouver son rythme. La voix off est parfois envahissante et les parties les plus oniriques m'ont un peu perdu.
Une lecture en demi-teinte mais qu'on peut sans doute garder sous le coude.

Donc, en toute logique :

de la part de Can



et un petit

de la part de Superphane

Sachant que mon pouce n'était pas totalement levé non plus, c'est le genre de livre qui mériterait bien un 3ème avis avant décision.

J'ai abandonné page 40, désolé