Douce pincée de lèvres en ce matin d’été, c’est l’histoire de Max, jeune homme tout fraîchement célibataire (par la force des choses) dont la mission n’est rien moins que d’entrainer une jeune équipe de Pongistes afin de disputer le championnat du monde en chine.
Outre le fait de réussir à sa tache, le bellâtre aux cheveux longs et survêt flanqué des célèbres bandes blanches nous amène à une réflexion sur le comportement d’un entraineur vis-à-vis de ses joueurs et du rapport de ce même entraineur avec l’entourage de ces mêmes joueurs. Rajoutons à cela la présence de son ex bien-aimée qui le hante mais qui au fond l’apaise et l’aide à avancer et voilà le cadre de cette page (certes courte mais intense) de vie où l’on se laisse porter et l’on suit tranquillement notre personnage avec une certaine mélancolie.
Graphiquement, Laurent Bonneau signe ici un très bel objet. Tour à tour ce sont dessins au crayon colorisés par ordinateur, aquarelles, fusain et j’en passe qui s’enchainent pages après pages, le tout réussissant à amener de l’unité dans cette diversité. S’en dégage une atmosphère assez colorée ou le fil rouge justement sera le rouge qui nous permet de suivre Max.
En somme ce roman graphique est ma meilleure lecture/découverte de ce mois de janvier et je la recommande vivement en ces temps si froid.
Ps : Ceci est ma toute première chronique, aussi j’espère ne pas heurter les « ténors » du forum qui voudront bien lire ces quelques lignes et je promets de m'amélioré tant dans l’écriture que dans les propos qu’elle transcrit.