lus en avril

Dungeon quest, t2, Joe Daly
O est certes moins surpris à la lecture du second tome, Daly reprenant les mêmes recettes que celles développées dans le t1. Si le tome 3 confirme ce sentiment, faudra-t-il vraiment lire le tome 4 ? Je suis tout de même très sensible à l’humour du livre.

Le fils de l’ours père, de Nicolas Presl
Un membre éminent du jury m’a prêté le premier livre de Presl, refusé un peu partout et finalement édité par The Hoochie Coochie. L’histoire prend à nouveau racine dans les récits mythologiques (on est du côté d’Œdipe, cette fois) et l’ensemble est moins maîtrisé que les livres suivants qui sont d’une plus grande clarté. J’aime beaucoup tout de même.

Les déserteurs, de Christophe Hittinger
Même éditeur que précédemment et même « prêteur » !
J’avais adoré Jamestown du même auteur. Les déserteurs raconte l’épopée de trois soldats qui parcourent l’Europe aux temps des barbares. Mais c’est surtout l’exercice formel qui est fascinant. Hittinger épuise littéralement les possibilités offertes par le format à l’italienne. C’est un régal.

Omni-visibilis, de Bonhomme et Trondheim
La quatrième de couverture présente l’histoire comme une comédie burlesque. Trondheim prend le contre-pied des histoires vues et répétées où le héros devine les pensées des autres. Là ce sera le contraire : les autres voit ce qu’il voit, entendent ce qu’il entend, etc. J’ai été un peu désorienté par l’idée dans un premier temps mais le scénario tient la rampe et offre un joli divertissement.

Les olives noires, t1, de Sfar et Guibert
Je ne connaissais pas cette histoire postérieure à la fille du professeur qui reprend la même mise en page (gaufrier de 6 cases). On retrouve avec plaisir le dessin de Guibert sur un scénario dont on pose juste les bases à l’issue du premier tome. Dès que j’aurai lu la suite, j’en dirai plus ! (et j’ai très envie de lire la suite parce que Sfar, c’est comme Trondheim, y’a pas, ils savent raconter les histoires, surtout quand ils travaillent en plus avec des dessinateurs de talent)

Thermae Romae, t1
J’ai essayé le tome 1 il ne faut pas être trop obtus. Mais la culture du bain ne m’intéresse guère et la structure du récit est ultra répétitive.

Johan et Pirlouit , intégrale t2, de Peyo
Vraiment pas fan des schtroumpfs, c’est avec peu d’enthousiasme que j’offre au cadet ce beau volume. Et ben, c’est vachement bien. Là où les Schtroumpfs me rappellent cruellement mon âge, je plonge dans les aventures de Johan et Pirlouit avec délice.
Maintenant, quand on me dira Peyo, je répondrai Johan et Pirlouit.

Le Protocole Pélican T1 et 2 :

Des femmes et des hommes triés au hasard à travers le monde se retrouvent enfermés sur une base militaire , ils vont être livrés à une série de tests psychologiques et d'expériences sur le comportement humain. Après l'excellent "complexe du Chimpanzé" , le duo Ponzio & Marazano choisit cette fois le cadre du huis clos pour élaborer ce thriller haletant.
Quels résultats sont attendus de cette séquestration ? dans quel but ? Qui en sont les commanditaires , les cobayes sont ils ceux qu'on pense ? Les 2 tomes à venir devront répondre à toutes ces questions , le tome 2 ne démêlant guère l'intrigue. Une histoire pas révolutionnaire , mais intelligemment menée , un bon suspense servi par un dessin ultra réaliste , on a envie de connaître la suite.

Un portrait de Moitié Claire (Pierre Duba, 6 pieds sous terre)

Claire vit seule, et ressasse des souvenirs de son enfance, quand elle découvrait la sexualité.
Alos qu'elle n'est qu'une moitié d'elle-même, elle se découvre vieille, loup, et trouve l'apaisement auprès d'une moitié de chasseur.

Voilà un livre que j'aurais aimé aimer. ça viendra peut-être, avec le temps. En tout cas, il mérite d'y revenir : très plastique, des images magnifiques, une mise en page remarquable, qui dans les meilleurs moments nous emporte complètement dans les rêves du personnages, pour nous reveiller en sursaut, avec elle. Mais de fait, il faut bien le reconnaître, l'histoire se limite quand même à pas grand'chose : les fantasmes puérils, la vie solitaire passée la trentaine, les rêves : c'est déjà pas mal.

En avril j'ai craqué pour le très bon Hell West, premier tome d'une série du site d'édition par les lecteurs Sandawe.com (ce sont les internaute qui financent l'édition). C'est une sorte de western avec des monstres dans un esprit très comics avec un excellent dessin en noir et blanc basé sur les ombres, très beau (malgré quelques maladresses). L'histoire nous présente toute une galerie de personnages, ici, personne n'est vraiment normal, chacun son caractère et sa petite particularité. Un bon tome un de présentation, la suite promet d'être mouvementée !



Edit : Vervisch a un blog peu alimenté mais avec de très très beaux dessins, c'est LA !

Ensuite, j'ai lu Sad Girl de Kan Takahama, auteur japonaise que j'aime bien. Elle nous livre ici le parcours d'une jeune femme en érance dans un Japon qui ne fait pas de cadeau. Pas mal mais rien de très nouveau. Je précise que ce n'est pas un manga... J'aime bien son dessin.



Avec J'arrête de Fumer, Cati Baur nous ouvre le journal qu'elle à écrit quand elle à fait LE grand saut vers l'abstinence... Pour fumeur et non fumeur intolérant, c'est bien, ça remet les pendules à l'heure pour tout le monde. Tout simplement.



J'ai aussi eu l'occasion de lire Les quasi. Sans grande intérêt, ça se lit bien même si c'est un peu caricatural mais c'est le propre du genre. Le dessin est bien.



J'ai bien aimé, par contre, Le recul du fusil (tome 1 et 2, j'attends le 3...). Le dessin de J S Bordas est très expressif et bien maitrisé, c'est un jeune homme à suivre. Le tome un raconte la montée à Paris en 1936, du héros pour faire des études de médecine mais qui sera entrainé malgré lui dans des actions moins honnêtes. Tant et si bien qu'on le retrouve dans le tome deux entrain de faire la guerre en Espagne. C'est une bonne petite série.



Plus deux ou trois daubes dont je tairais les titres....

L'homme qui n'existait pas :



Comme le titre l'annonce , c'est l'histoire d'un webmaster un peu solitaire qui du jour au lendemain va perdre définitivement toute sa matérialité , il va ainsi observer ses contemporains dans la peau d'un fantôme , invisible au yeux de tous.
La passion du cinéma va l'amener à s'intéresser à une jeune actrice qui a aussi du mal à donner un sens à son existence , cette rencontre se révélera t'elle salvatrice ?

Adaptant déjà l'an passé , la Belle image de Marcel Aymé , Cyril Bonin démontre son attachement au thème de la personnalité et de la place que chacun peut trouver dans le monde qui l'entoure.
Ce n'est certes pas l'histoire de l'année car le scénario manque d'épaisseur et la chute tombe un peu à l'eau , mais la lecture de cet album reste plaisante portée par un dessin très élégant et quelques clins d’œils appuyés au 7ème art .

un week-end 'coincé' à la maison, qui m'a permis de lire pas mal, et de rattraper un peu de retard...
Lu le tome 2 de Socrate, série remarquable ! rares sont les albums aussi drôles et fins +, pour rester dans l'Antiquité :

L'EXPEDITION (tome 1) de Marazano et Frusin.
Sous les ordres de Marcus Livius, une troupe de mercenaires s'enfonce en Afrique noire pour le compte de Rome, à la recherche d'une civilisation inconnue.
Le pitch de départ rappelle immanquablement POUR L'EMPIRE, mais là où la série de Merwan et Vivès dérapait très vite dans une sorte d'abstraction étonnante, le dessin de Frusin (argentin qui officie outre atlantique) ancre celle-ci en permanence dans une dimension très réaliste. Prévue en 4 tomes, une série prometteuse, pleine d'aventures, que l'on appréciera d'autant plus si l'on aime les muscles huilés des légionnaires romains et leur blagues lourdes.