La sortie de Matteo m'a donné envie de relire les chefs-d'oeuvres passés de Gibrat :
Le Sursis et Le Vol du Corbeau.
Cette fois, nous sommes à Paris en 1944,
nous allons suivre deux protagonistes forts attachants en la personne de Jeanne, une résistante communiste et François, un cambrioleur des plus cynique. Leur rencontre a lieu en prison, le lieu idéal pour faire des rencontres, comme on le sait tous. Une alerte bombardement leur donne l'occasion de fuir par les toits (superbes toits de Paris ... quand ils sont dessinés par Gibrat), dès lors, leurs destins vont sembler liés en un seul.
Une histoire légèrement (j'ai bien dit légèrement) en dessous du Sursis mais qui reste superbe à tout les points de vues (tant graphique que narratif)
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"Tout enfant, j'ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie." Baudelaire